Témoignages

Témoignages concours 2019 :

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Témoignage Oral d’Elouane :

« Félicitations d’avoir passé cette première étape qui n’est pas des plus simples !
Voici mon petit témoignage de la route vers le tant redouté oral :
D’abord, petite anecdote pour vous dire que l’endroit et l’heure à laquelle vous apprenez ce genre de nouvelles (être prise à l’école après l’oral) reste gravé. J’étais à Porto et je vous fais voyager un peu avant d’attaquer le voyage de l’oral. Bon, revenons aux choses sérieuses.  Comme j’habite loin de Nice, j’ai profité de la convocation à l’oral pour passer plusieurs jours dans la ville. Ainsi je n’étais pas stressée, ça me réjouissait d’y retourner. Je m’étais  »entraînée » en amont mais aucunement à apprendre des réponses toutes faites, par coeur. Les examinateurs remarquent cela, et la spontanéité selon moi, c’est la clé. Bien sûr avec le stress, c’est rassurant d’avoir des réponses toutes faites mais pour exemple lorsque l’examinateur m’a demandé  »pourquoi l’orthophonie? »’ question à laquelle je m’étais évidemment preparée j’ai répondu une première phrase toute faite et il m’a joué les violons, ce qui peut être déstabilisant. Pas de panique ! Dans ce cas là, il faut sourire, assumer que bon, ça faisait un peu appris et que oui c’était le cas. J’ai enchaîné sur un exemple (qui n’est jamais raconté deux fois de la même façon) et j’ai vite oublié les violons ! Au-delà de ce petit épisode, l’oral s’est bien déroulé. C’était un véritable échange plus qu’une mise en situation gênante. Les trois examinateurs ont cherché un peu à me détestabiliser avec des questions complètement hors sujet  »pourquoi votre piercing ici? » mais peu importe la question il faut savoir répondre avec humour. Pour un oral c’est curieux n’est-ce pas, mais j’ai beaucoup ri. J’ai été moi-même et pas offensive, dans le débat, l’échange, et quel que soit le sujet, je ne me suis pas laissée déconcerter. Ne mentez pas sur qui vous êtes, ce que vous êtes. Concernant les exercices techniques, nous devions écrire dix lignes en quinze minutes sur un sujet pioché au hasard. Je suis tombée sur  »Qui est Charlie? » et je devais produire une mini dissertation. Avec le stress et la rapidité de l’exercice je n’ai pas pensé à aborder les attentats, j’ai écrit sur le petit personnage à la marinière dans les livres, des rimes, de l’humour, une ouverture clichée mais qui vient à l’esprit et que l’on ose coucher par écrit  »Charlie est connu comme il est inconnu, Charlie où es-tu? »  Puis, il fallait lire notre petit texte en même temps qu’un examinateur tapait sur la table et à la fin de la lecture dire combien de coups il y avait eu. J’ai été un peu perdue à partir du dixième coup alors je me suis concentrée sur la lecture et dit un chiffre approximatif.  Enfin, il fallait compléter certaines phrases avec des mots incongrus  »Je me suis trompée de » réponse  »suricate » par exemple. Sinon, il y avait un peu de soi à raconter, beaucoup de l’autre, et surtout être présent et regarder dans les yeux (l’échange en est toujours plus vivant).
Restez serein, ne mettez aucun masque, souriez et tout se passera à merveille !
A très vite »

Témoignage oral d’Anais :

Bonjour,
Je suis Anaïs de l’île de La Réunion. Je ne le réalise pas encore, mais il y a quelques mois je passais les épreuves de Nice.
J’avais eu la chance de discuter avec une des premières années, qui m’a coachée pour le grand oral! Ça rend tout de suite le concours plus motivant et tout devient « plus réel »! De bons conseils, une séance coaching et on est re-motivé(e) entre deux concours !
Cette fois, ceux qui avaient échappé à la côte qui mène à la fac y passent aussi ! Prévoyez cette fois de quoi vous changer ou de quoi vous rafraîchir une fois arrivé, car en avril-mai il fait déjà meilleur (même pour les ultra-marins habitués aux températures plus douces ).
Comme pour les écrits, j’avais prévu une marge pour les imprévus. (Celles/ceux qui ont passé les concours l’an dernier savent qu’il en fallait ! Merci, les grèves) Étonnamment, ce genre de gros imprévus rend les épreuves en elles-mêmes un peu moins stressantes en comparaison ! )
J’étais convoquée un matin. Dans les couloirs, beaucoup de filles attendent en groupe dans les couloirs. Certaines sortent de l’entretien et laissent la pression retomber. J’ai choisi d’aller me rafraîchir, puis d’éviter d’écouter les avis à chaud des autres candidates dans le couloir, car ça me stresse pas mal d’habitude.
J’ai donc trouvé un coin calme, là j’y ai rencontré une future collègue de promo ! De bonnes surprises je vous en souhaite aussi, ça arrive même en plein stress des oraux! L’oral avait également changé l’année dernière. Deux jurys se répartissent les candidats et les évaluent. Deux candidats sont appelés en même temps, un candidat pour chaque jury. Là, on est invités à s’installer dans une salle pour se préparer à une nouvelle épreuve. Surprise : un membre du jury tire au sort un sujet et c’est à nous d’en discuter. Nous savions que nous avions 10-15 minutes le temps que le candidat précédent termine son entretien devant son jury. J’ai eu un sujet qui parlait de nouvelles technologies dans la médecine. Une feuille, un stylo et c’est parti!
Au bout des 10-15 minutes, on nous emmène chacun à notre jury. Là, trois membres du jury sont assis à une table et récupère votre audiogramme et votre photo d’identité (oui, oui, une photo. Souriez !), avant de poser des questions.
Ils commencent alors l’entretien général : j’étais invitée à lire mon texte préparé plus tôt, tout en comptant les coups que l’un des jurés tapait sur la table. Une fois terminé, ils récupèrent la copie ! (Soignez-votre écriture et votre orthographe !) et ils m’ont alors demandé combien de coups j’avais entendus.
Ensuite, les questions générales arrivent : présentation ; pourquoi orthophonie ? Pourquoi vous et pas une autre ? Qu’est-ce vous pensez pouvoir apporter aux autres filles de la promotion ? Combien de concours avez-vous passés ? Si vous êtes pris(e) aussi à Nice, quelle ville choisiriez-vous ? Pourquoi Nice ?
Les autres questions dépendent du candidat souvent, dans mon cas comme j’habitais loin on me demandait si l’année n’allait pas être dure si loin. Ils ont insisté sur l’avion, les aéroports avec vols directs dans d’autres villes plutôt qu’à Nice (sans doute pour tester ma réaction et pour voir comment je pouvais rebondir sur ce qui avait été amené).
Le jury devait être concis : ils ont beaucoup de candidats, mais peu de temps! Ils enchaînent les questions, parlent parfois les uns aux autres pendant l’oral. Ils me coupaient souvent la parole, mais ça faisait partie du jeu. Il faut s’adapter à la situation ! Un des membres du jury était plus insistant que les autres, en cherchant la petite bête. Une fois encore, ça fait partie du jeu, 10 minutes, ça sera vite terminé !
On m’a ensuite demandé de compléter spontanément des phrases à trous avec des mots incongrus, je crois.
Puis on m’a invitée à sortir. (N’oubliez pas de dire au revoir et de sourire, même si vous pensez ne pas avoir cartonné !) En sortant, j’étais dubitative personnellement. Finalement, j’étais mieux classée que ce que j’aurais pu espérer… et ça a suffi ! A ceux et à celles qui préparent les concours à distance, même sans « vraie » prépa, c’est possible, la première fois ou les autres fois. (Mention spéciale à ceux qui viennent des DOM et qui n’ont pas le choix.) J’ai préparé les concours à distance puis en ligne. A l’oral, on se rend compte de la différence de préparation entre les candidats lambda qui ont suivi une prépa normale et ceux qui viennent d’un parcours différent. J’avais l’impression de ne pas être au niveau, pour l’oral surtout. Pourtant, avec beaucoup d’huile de coude et de bons cours, on peut y arriver! Dans tous les cas, continuez… Courage à vous!  »

Témoignage oral d’Emma :

« Salut tout le monde, je m’appelle Emma et je suis étudiante en première année d’orthophonie. L’oral de Nice a été mon seul oral, alors autant vous dire que j’étais très très stressée et que je n’avais pas le droit à l’erreur! Je me suis beaucoup entrainée avec mes profs de prépa, des amies et les étudiantes du CF de Nice. Avec du recul je pense que je me suis même trop entrainée et que le jour de l’oral mon discours avait perdu de son naturel, ce qui m’a sans doute valu la perte de quelques points.Tout comme l’écrit, l’oral a changé cette année… et aussi l’attitude du jury : ils ont été moins agréables que les années précédentes en cherchant réellement à nous déstabiliser. D’abord, j’ai dû aller dans une salle avec une autre candidate pour rédiger 10 lignes en 10 min sur le sujet suivant : « Instagram et l’éphémère ». Ensuite, je suis rentrée dans la salle du jury afin de lire mon texte et j’ai alors découvert une condition assez particulière : pendant ma lecture un membre du jury a tapé du poing sur la table et j’ai dû décompter le nombre exact de fois où cela s’est produit. Puis, ont suivi des petits exercices où il fallait compléter des phrases avec un mot congru ou incongru. Ce n’est qu’après cette période quelque peu déstabilisante que sont venues les questions plus personnelles traditionnelles : D’où venez-vous ? Qu’avez-vous fait après le bac? Qu’emporteriez-vous sur une île déserte? Ils ont alors fortement insisté pour connaître la façon dont je m’étais préparée au concours et n’ont pas hésité à me formuler leur avis défavorable sur les classes préparatoires ni à me demander si je n’avais pas l’impression d’être en échec suite à mes années de PACES et de prépa ortho. Là encore, la clé est de rester honnête et de montrer sa confiance en soi.Après le soulagement d’avoir terminé l’oral, est venue la douche froide des résultats, et ce le jour même du concours de Rouen ! J’étais 23è sur LC, autant dire que l’espoir d’intégrer le CF de Nice s’envolait et qu’au fil des semaines je ne prenais même plus la peine de consulter le tableau non officiel permettant de suivre la remontée de la LC ! Je m’étais même réinscrite auprès de ma prépa pour l’année suivante. Jusqu’à ce beau jour de fin juillet où j’ai reçu le mail dont j’avais tant rêvé ! Comme quoi il ne faut jamais perdre espoir, et ce même si la rentrée approche ! Il faut alors réagir rapidement pour réaliser son inscription et donc pour cela toujours veiller à consulter ses mails durant l’été !Ayez confiance en vous, ne vous laissez pas déstabiliser par le jury, soyez préparés à répondre aux questions mais n’apprenez pas tout par cœur afin de rester le plus naturel possible. Et dernier conseil : prévoyez une tenue de rechange, il faut gravir une colline pour arriver à la fac de médecine et il fait souvent très chaud en fin avril ! »

Témoignage oral  de Léa :

Hey, hey futur(e)(s) candidat(e)(s)! Je m’appelle Léa, 18 ans et j’ai réussi mon année de concours du premier coup, en ayant même le choix!
Pour l’oral j’étais convoquée en début d’après-midi à la fac de médecine. Suivant les conseils de mon cher paternel je n’ai pas mangé pour éviter la phase « sieste » au milieu de l’oral, je recommande pas forcément pour éviter d’être déconcentré par la faim. Moi ça allait je n’avais qu’une envie : vomir puis partir. Vous l’aurez compris je suis une trèèès grande stressées des oraux. Heureusement ce n’était pas le premier que je passais, malheureusement c’était le premier où l’oral comportait des questions « personnelle »: motivations, présentations etc. Les autres candidates (car il n’y avait que des candidates) étaient très sympas et l’ambiance était tellement à la rigolade et lorsque mon tour arriva j’avais un énorme sourire.
L’oral commence par une petite dissert sur un sujet tiré au hasard pour moi : « ce que mon langage cache mon corps le dit ». Une quinzaine de lignes à écrire en une demi-heure je crois (pas sûr) puis on la lisait devant le jury. Ensuite le jury posait des questions sur mon ouverture « aucun doute pour moi mon corps dit tout ce que j’essaye de cacher ». Puis des questions plus techniques et personnelles. Je ne m’en souviens pas précisément mais il y avait : « pourquoi Nice ? Doit-on être rentre-dedans avec nos patients ? Ma plus grande crainte ? ». Là ils ont essayé de me mettre à l’épreuve. J’avais répondu que la mort d’un patient m’affecterait et ils m’ont demandé si cela serait insurmontable, vraiment dur parce qu’une certaine relation a été instaurée, et réponse évidente de ma part : non car cela reste une relation pro donc pas insurmontable néanmoins pas pour autant facile. Ensuite, j’ai eu un exercice : donner le dernier mot d’une phrase cadrant parfaitement avec celle-ci (ex : tomber dans les pommes) puis donner le dernier mot d’une phrase absolument improbable (ex : je nourris mon arrosoir).
Voilà, voilà donc je suis sortie tiède de l’oral, j’ai été 21ème sur liste complémentaire. A ce stade là j’avais déjà Amiens et j’étais aussi sur LC de Tours. Ma prof de prépa me disait que j’avais de grandes chances d’être prise à Tours et pas à Nice. Donc évidemment dans mon cas ce fut l’inverse car la liste de Nice est exceptionnellement remontée de 23 places cette année. Et donc me voilà à Nice.
Si vous voulez des conseils je ne suis pas sûre d’être d’une grande aide pour l’oral (l’écrit je maîtrise mais l’oral…) par contre je sais qu’ils attendent une capacité d’adaptation, mais aussi de l’autonomie. Alors ne stressez pas trop, soufflez avant d’entrer dans la pièce et donnez tout ce que vous avez pendant un quart d’heure quitte à dormir les deux jours suivants !

Témoignage oral de Manon :

« Les oraux se déroulaient début mai. Pour se rendre à la fac, il vous faudra des capacités proches de l’alpinisme ! Blague à part, pensez quand même à prendre un déo dans votre sac au cas où.
Tout comme l’écrit, les oraux ont beaucoup changé par rapport aux années précédentes. D’abord on vous fait rentrer dans une salle par deux et on vous fait tirer un sujet. Là, vous avez 15min pour écrire 10 lignes (pas une de plus, pas une de moins !). Mon sujet s’intitulait « je pense donc tu suis ».
Après ça, on vous fait rentrer dans une autre salle et là ça y est : vous êtes seul(e) face au jury. Le mien se composait de trois personnes : deux femmes et un homme. J’ai su qu’il y avait un(e) psychiatre et un(e) orthophoniste.
L’oral s’est déroulé sous forme de questions sur moi de la part du jury, coupées par des exercices.
On m’a demandé de lire le texte que j’avais rédigé auparavant à voix haute. En même temps, un membre du jury tapait sur la table avec un stylo et j’ai dû annoncer le nombre de coups une fois ma lecture terminée. Je n’étais pas entraînée à ce genre d’exercice mais ce n’était pas vraiment compliqué : j’ai compté 6 coups.
On m’a ensuite demandé de compléter trois phrases par un mot qui avait du sens dans la phrase, par exemple : -« Tous les matins je boutonne ma ? » -« Chemise ».
Puis trois autres phrases à compléter par un mot qui n’avait pas de sens : -« Il tombe de la ? » -« Chaise ».
Pour ce qui est des questions personnelles, on m’a demandé si je connaissais les structures hospitalières à Nice, si j’étais intéressée par le travail en hôpital, pourquoi pas devenir aide-soignante plutôt qu’orthophoniste, si j’avais utilisé facebook pour préparer le concours, si j’étais créative. On m’a aussi demandé si je pouvais donner un mot que j’avais appris pour le concours, ce à quoi j’ai spontanément répondu callipyge (« qui a de belles fesses »)… Apparemment ça les a fait rire mais sur le coup je me suis sentie bête !
À un moment les deux femmes se sont mises à se chuchoter à l’oreille en riant pendant que je parlais. Si ça vous arrive ne vous laissez pas déstabiliser ! Continuez à parler en regardant toujours tous les membres du jury. À part ça le jury a été vraiment très gentil et bienveillant !
L’oral est vraiment très court, il ne dure que 10 minutes. En sortant j’ai été très déçue de ne pas avoir pu parler plus de moi et de ce qui me tenait à cœur, j’avais l’impression de ne pas m’être exprimée de façon fluide… Sachez que c’est important de préparer vos motivations avant et que même si vous ne direz qu’un dixième de ce que vous avez fait, il y a toujours moyen d’enchaîner sur ce que vous voulez dire !
Soyez positif avant l’oral, écoutez des musiques qui donnent la pêche, aérez-vous, ayez des pensées positives sur vous-même ! L’oral est une étape très stressante qu’il faut essayer d’aborder le plus sereinement possible… Croyez en vous, vous n’êtes pas admissible à l’oral pour rien, et surtout restez vous-mêmes !
Les résultats sont arrivés trois semaines après les oraux, et rien qu’au mot « félicitations » j’ai éclaté en sanglots (la fragilité oui oui…)
Alors croyez en vous la réussite n’est pas si lointaine que ça ! »

Témoignage oral de Magali :

« Les résultats de l’écrit m’arrivent par surprise alors que je suis en plein cours de sociolinguistique à la faculté de Nice. Et là, après 5 ans, pour la première fois, je reçois une convocation à l’oral de Nice, le 3 mai à 17h. Je n’y crois pas, j’explose de joie, je pleure (un peu oui, j’assume). Je pleure de joie mais aussi presque de panique : je ne suis pas du tout préparée ! Je n’étais jamais allée jusque-là et je sais que l’oral n’était pas mon point fort à l’époque de ma prépa (et ça date !). J’imagine déjà le stress du jour-J qui risquait de me faire perdre mes moyens… De plus, je savais que l’oral de Nice était particulièrement difficile pour moi (l’épreuve du sujet de discussion me faisait très peur…). Mais bon, j’avais un peu plus d’un mois pour me préparer correctement… c’est ici que tout se jouait ! J’entamais donc mes révisions en me focalisant sur ce qui me faisait le plus peur : le sujet de discussion. Sur mon téléphone, j’avais noté tous les sujets déjà tombés grâce aux témoignages sur la page du concours de Nice (qui m’ont d’ailleurs beaucoup motivée et rassurée). Pour le reste, j’ai pris le parti de ne rien apprendre par cœur (motivations, etc.) puisque des amies qui connaissaient bien le concours m’avaient certifié que « à Nice ils cherchent le naturel ! » Ouf, ça tombe bien, c’était la seule carte que j’avais en main… Le jour-J est là, j’arrive à la faculté de médecine en voiture avec 1h d’avance, pas plus, accompagnée de ma meilleure amie. Étant une vraie angoissée, je sais que la (bonne) compagnie m’aide à décompresser. Je comprends que je serai la dernière à passer ce soir, il est maintenant 18h… Dans le couloir, j’apprends que l’épreuve écrite n’était pas la seule à changer à Nice, l’oral aussi. Et… le sujet de discussion se fait à l’écrit maintenant ! Une super nouvelle pour moi qui craignais tellement de n’avoir rien à dire devant le jury. L’écrit ça me laissait quelques minutes pour réfléchir et bien m’appliquer. 10 minutes pour être exacte, ce qui passe très très vite. Je tombe sur le sujet « le travail du futur ». Trop de choses à dire en si peu de temps et seulement 10 lignes ; je finis par écrire quelque chose de vraiment bateau. Finalement, à la fin des 10 minutes, on m’appelle et j’arrive dans la salle de l’oral, face à 1 homme, et 2 femmes, l’une au centre, qui dirige en quelques sortes l’oral et une autre devant son ordinateur. Au moment de m’assoir, je constate que j’ai gardé leur stylo. Je fais la remarque et une des deux femmes me lance « eh bien, on connaît votre défaut au moins ! Vous êtes cleptomane ! » et nous rigolons. Ils mangent des kitkat devant moi et me disent que j’y aurai peut-être droit si je réussis mon oral. Ils vérifient mes papiers et me charrient sur ma taille et mon âge (je suis très petite pour mes 22 ans, ce qui me vaut des blagues très souvent). Bref je sens que l’ambiance est détendue alors je me relaxe un peu. Nous commençons par les questions. Mon parcours ? Quels concours j’ai faits ? Quelles sont mes motivations ? Qu’est-ce que je peux leur apporter ? Pourquoi 5 ans pour avoir ce concours ? Je réponds assez sincèrement aux questions en essayant tout de même de ne pas oublier un détail qui serait susceptible de faire pencher la balance de mon côté. Ensuite, nous passons à la lecture de ce que j’ai écrit sur le sujet. L’homme me prévient qu’il toquera plusieurs coups sur la table et je devrai compter pendant ma lecture. Je commence à lire en essayant de rester concentrée. Je compte mais perds le fil vers le milieu. Ce n’est pas grave, je continue jusqu’au bout. Une des deux femmes entame la discussion sur mon sujet en faisant un lien avec mon domaine (j’étais en stage en laboratoire de recherche de linguistique). On parle d’intelligence artificielle et du rôle les linguistes, je suis naturelle car c’est un sujet qui m’est passionnant. Ensuite le monsieur me demande si j’ai pu suivre les coups sur la table. Je réponds vaguement une dizaine, c’était 9, « pas mal » me dit-il. Finalement, dernier exercice, chacun d’eux commence une phrase que je dois compléter avec seulement 1 mot, de sorte à ce qu’elle ait du sens, ou au contraire, aucun. Ils n’ont rien d’écrit devant eux et sortent des phrases de leur tête en direct devant moi « je rêve de… ? » « Demain j’emmène mon chien … ? » « Un train peut en cacher … ? ». Selon moi, il suffit juste d’être rapide pour cet exercice et de ne pas trop tarder avant de donner une réponse, même si elle est très spontanée. Cela peut être source de plaisanterie. L’oral se termine finalement par quelques dernières petites blagues (« bon courage pour le retour » alors que j’habite à côté…). Les 10 minutes d’entretien sont passées très vite. Je sors, soulagée et presque contente de moi. Je n’avais aucune certitude mais j’avais au moins donné ce que j’avais à donner et j’avais pu me vendre comme je le voulais. Le mail des résultats arrive 3 semaines plus tard, alors que j’étais en stage. Lorsque le mot « félicitations » me saute aux yeux, j’explose de joie et relâche enfin la pression. Ça y est, après 5 ans d’obstination ! Je ne regrette pas toutes ces années d’efforts qui ont finalement porté leurs fruits. Ne lâchez rien ! Parfois le temps fait bien les choses et maintenant je peux dire que je suis fière de faire partie de cette belle famille qui est celle des orthos (de Nissa en plus !) »

Témoignage oral de Myrtille :

« Je suis arrivée à Nice la veille, histoire d’avoir le temps de vraiment bien décompresser avant et de me familiariser avec la ville.
Je pense que c’est vraiment important de prévoir une bonne marge, quitte à arriver avec 1 ou 2 heures d’avance devant la salle. Ça m’avait vraiment aidée de discuter avec quelques filles avant de rentrer, pour dédramatiser la situation.
Je suis passée en fin de journée, et la première épreuve consistait à disserter sur un sujet ma foi original. On se retrouve donc à deux dans une salle, on pioche un sujet et on a 10 minutes pour disserter sur 10 lignes. Vous le croirez ou non, mon sujet était « Ceinture et bretelles ».Ce n’était pas le moment d’être désemparée. J’ai donc réussi à broder un petit texte qui à défaut d’être engagé se voulait humoristique, et les 10 minutes ne furent pas de trop. 
Je suis ensuite rentrée dans la salle, devant 3 jurys qui ne jouaient pas spécialement le jeu du « good cop bad cop ». J’ai décliné mon identité, et l’entretien a commencé plutôt simplement avec mes motivations. J’ai ensuite lu ma dissertation tout en comptant les coups de crayons qu’un des jurys mettait sur la table (7 je crois). J’ai ensuite joué au jeu du mot incongru. Le jury vous donne une phrase comme « Ce matin, j’ai arrosé mon… » et vous devez compléter par un mot qui ne fait pas sens, comme « Ce matin, j’ai arrosé mon saucisson ».  L’entretien touchait à sa fin quand ils m’ont demandé de raconter une blague. Personne ne m’avait parlé de ça, et c’est avec détresse que je leur ai raconté la blague du pingouin qui respire par les fesses. Ce qu’il faudrait retenir de cet oral pour moi c’est d’y aller aussi détendu(e) que possible, en ayant préparé quelques idées mais en fuyant la récitation parce que si le jury le sent, il ne se donnera pas la peine de vous écouter et vous coupera. Allez-y avec votre plus beau sourire et dévoilez ce qu’il y a de plus chouette chez vous, parce que ce que le jury veut avant tout c’est vous connaître. »

TEMOIGNAGE Oral de Tania :

« Bonjour à toutes et à tous,
Je m’appelle Tania et je suis en première année d’orthophonie à Nice. J’ai passé le concours de Nice après un an de prépa en 2018 et étant moyenne à l’écrit, je l’ai obtenu en très grande partie grâce à l’oral. Le jour de l’oral je suis arrivée avec mon copain, j’étais stressée mais lui parler m’a permis de me sentir plus sereine pour cette épreuve. J’ai pu rencontrer une autre fille (qui a été prise elle aussi) pendant l’attente, et grâce au coaching qui a été mis en place cette année elle m’a appris que l’oral avait maintenant une partie écrite, ce qui m’a permis de ne pas être totalement surprise en arrivant dans la salle. Lorsqu’on m’a appelée je me suis retrouvée dans une pièce avec une autre fille qui a lu un thème sur lequel on devait écrire 10 lignes en 15 minutes. Je suis tombée sur « Si la femme gagnait plus que l’homme ». J’ai fait une introduction, un développement et une conclusion. J’ai écrit plus de 10 lignes (environ 15-20) mais le jury ne m’a rien dit par rapport à ça. Puis, on m’a invitée à entrer dans la pièce du jury, ils étaient trois. Je suis entrée en disant bonjour avec un grand sourire, je pense que ça leur a plu, car souvent lorsque les gens sont stressés ils oublient de sourire. Avant même de m’asseoir une des deux femmes du jury m’a demandé de signer une feuille, et en même temps elle m’a demandé de quelle origine était mon nom de famille. J’ai bégayé avec le stress, mais j’ai pris une respiration et j’ai répété ma phrase, elle m’a souri, c’était rassurant.
Tout d’abord, on m’a demandé de lire le texte que j’avais écrit tout en comptant le nombre de fois qu’un membre du jury tapait sur la table. Je ne faisait même plus attention à ce que je lisais tellement j’étais concentrée sur les tapements, mais j’ai réussi.
Puis, ils m’ont posé des questions pièges comme « comment réagiriez-vous si votre mari gagnait plus que vous ? » « Cela ne vous dérangerait pas de travailler dans une structure hospitalière et gagner 1300 Euros par mois alors que le loyer à Nice serait de 1000 Euros ? »…J’ai répondu sincèrement, que pour un métier que je ferais tous les jours, il importait plus que je sois heureuse de ce que je fais et que je me lève tous les matins avec l’envie d’aller au travail, plutôt que d’être riche et dépressive. Pendant que je répondais aux questions, ils réagissaient à ce que je disais en rigolant entre eux et en ne m’écoutant plus pour me déstabiliser. Alors j’attentais qu’ils aient fini et je reprenais là où j’en étais.
Ensuite, ils m’ont demandé de donner des mots pour finir des phrases le plus rapidement possible. Un coup ils demandaient des mots en rapport avec la phrase, un coup des mots qui n’avaient aucun rapport. Enfin, ils m’ont demandé de me présenter, j’ai dit ce qu’on m’avait dit de dire à la prépa : – Âge, bac S, étudié le chinois pendant 8 ans, donne des cours particuliers… »Ils ont été étonnés que j’étudie le chinois alors ils m’ont posé des questions dessus. Je pense vraiment que cette information leur a beaucoup plu. Enfin, ils m’ont demandé pourquoi je n’avais pas eu d’autres écrits, pourquoi avoir choisi de passer le concours de Nice, ce que je pensais des niçois. Un membre du jury m’a dit que les niçois sont cons alors j’ai répondu que je ne savais pas vu que je ne connaissais pas encore assez de niçois.  Pour conclure, le jury a été très cool avec moi, ils étaient très souriants et s’ils ne m’écoutaient pas parfois c’était seulement pour voir ma réaction. Donc si je dois donner un conseil pour cet oral, soyez vous-même, répondez en toute sincérité, et ne soyez pas déstabilisés. S’ils vous coupent la parole, reprenez où vous en étiez et surtout dites tout ce que vous avez à dire. C’est un court instant qui vous permettra de donner le meilleur de vous et de vous vendre. Alors mettez tous vos atouts en valeur. Bon courage et surtout croyez en vous ! 😊 »

Voici le témoignage Oral d’Amélie :
« Après l’euphorie des résultats d’admissibilité, il faut vite se
reconcentrer et ne pas perdre son objectif de vue car le parcours du combattant n’est pas fini ! J’ai essayé de me préparer au mieux en lisant tous les témoignages d’oraux de l’an passé pour avoir une petite idée (en espérant qu’ils ne changeraient pas les épreuves orales aussi). Pour l’oral de motivation, je m’étais fait une fiche avec la trame principal (utilisez des mots-clés) et des questions que le jury serait susceptible de me poser. Puis, je me suis entraînée à passer devant mes parents puis une amie (faites varier votre « jury », je trouve que cela est un bon entraînement). Je vous conseille, même si cela est étonnant, de ne pas s’entraîner à outrance en ce qui concerne l’oral de motivation car vous le réciterez automatiquement et non spontanément ! Par contre, en ce qui concerne les exercices vous pouvez y aller ! Le jour J est arrivé ! Je n’ouvre plus quoi que ce soit en rapport avec les épreuves pour ne pas me stresser et avoir les idées claires. Pensez bien à prendre les papiers demandés sur la convocation et à les préparer en avance (ça peut paraître banal, mais ça m’est arrivé de courir le matin même). Une fois arrivé à la fac de médecine, vous voyez pas mal d’autres candidats également convoqués. Il faut alors essayer de rester dans sa bulle et ne pas se laisser déstabiliser: si vous êtes là c’est que vous avez aussi vos chances ! Puis, on m’appelle en même temps qu’une autre candidate. Je respire un grand coup et je me présente. On entre dans une salle, l’autre
candidate tire au sort un sujet et nous avions 10-15 minutes pour écrire 10 lignes sur ce sujet (le correcteur est interdit). Ensuite, nous sommes parties chacune avec un jury différent (composé de 3 personnes). L’une d’entre elles a essayé de me déstabiliser dès les premières minutes, mais j’ai essayé d’y faire face tout en restant souriante et agréable (dites-vous que c’est juste un rôle qu’ils prennent). Puis, j’ai commencé à parler de mon parcours, ma motivation et ils rebondissaient sur ce que je disais. Viens ensuite les exercices. J’ai dû lire les 10 lignes que j’avais écrites, tout en comptant le nombre de fois qu’un membre du jury tapait sur la table…échec, mais ne vous démonter surtout pas! Ils m’ont ensuite posé des questions par rapport à ce sujet, par rapport à mon avis personnel. Ensuite, on m’énonçait 3 phrases que je devais compléter avec le mot attendu (exemple: va fermer la? porte) et 3 autres avec un mot incongru (exemple: je me suis cassée la? cuisse). Et c’était déjà fini ! Je les ai remerciés et je suis sortie. C’est passé tellement vite (environ 15 min) que quand tu repenses à comment ça s’est passé, tu te rends compte que tu aurais pu ajouter autre chose ou que tu aurais pu formuler autrement. Mais ne vous en faites pas et ne vous jugez pas trop vite ! Attendez les résultats, des bonnes surprises peuvent arriver…

 TEMOIGNAGE ORAL d’ADELINE :

« Hello tout le monde ! Bravo pour cette admissibilité ! Dernière étape avant d’atteindre votre objectif ! Le jour de l’oral j’étais assez stressée je l’avoue, entre autres parce que je jouais un peu ma vie. C’était mon seul oral et la ville où je voulais vraiment étudier. Vous allez sûrement beaucoup le lire, mais comme quoi il en suffit d’un seul.
Si on a bien révisé, pas besoin de stresser. Quand je dis « bien révisé », je ne dis pas « réciter sa présentation ». Juste savoir ce qui est vraiment pertinent de placer concernant votre personnalité et bien le placer. Je pense qu’il ne faudra surtout pas donner des défauts-qualités. Par contre, dites comment vous remédiez à vos défauts. Par exemple pour la timidité, ça pourrait être par le sport collectif. Mon copain m’avait accompagnée et nous étions arrivés deux heures en avance, juste au cas où. Venir plus tôt m’a permis de parler aux autres candidates et ça m’a beaucoup détendue. Mon copain m’a aussi vraiment aidée à relâcher la pression en me faisant rire et en m’aidant dans les dernières préparations pour l’oral. Vers 18 heures, on m’appelle enfin. Mon corps avance vers la salle où nous devrons composer avec une autre fille. A l’intérieur je suis pétrifiée. Ma camarade pioche le sujet « aider son prochain ». L’homme de mon jury me demande mes papiers pendant que ma voisine de table explique déjà connaître les consignes. Sur le moment je ne fais pas attention à ce que ma camarade dit, me concentrant sur ce que me demande l’homme de mon jury. Puis la femme du jury de ma voisine me demande si tout est bon, paralysée de stress je réponds que oui. Je commence à coucher sur le papier les idées qui me viennent. J’ai fait une sorte de petite dissertation. Or à la fin, je me rappelle avoir entendu dans le couloir le nombre de lignes demandées et j’en avais fait bien trop. C’est la panique, je barre une phrase en plein milieu du texte qui ne me paraît pas assez importante, ma copie commence à devenir un brouillon… ne stressez pas, ce n’est pas éliminatoire. Bon évitez de rendre un torchon quand même. L’homme de mon jury vient me chercher et je me retrouve devant trois personnes. Je repère directement qui joue quel rôle. J’avais vraiment peur que le membre du jury qui devait me déstabiliser me fasse perdre tous mes moyens mais voyant que c’est seulement un rôle pour voir votre capacité à vous adapter à certains patients ou parents de patient qui pourraient être caustiques, je réponds calmement. J’ai même réussi à décrocher un petit « parfait » de ce membre du jury après un exercice où il fallait compléter des phrases avec des mots congrus ou incongrus. (Si vous ne vous rappelez plus de l’ « acception » de congruent, cela veut dire « qui convient », donc le mot qui complétera la phrase lui donnera un sens, c’est un petit test que les orthophonistes font par ailleurs avec certains patients). La première phrase que je devais compléter était « il saute du haut de la… » moi : « tour Eiffel ». Le jury et moi-même prenons un air « médusé » (on travaille le vocabulaire en même temps) mais l’exercice continue, je prie pour ne pas qu’ils me voient comme prête à sauter de la fenêtre à côté de moi à tout moment… Je commence tout de même à me détendre au bout de quelques minutes car il le faut, je ne me laisse pas le choix et je sais ce que je dois dire. L’exercice suivant est de lire le texte que j’ai écrit tout en comptant combien de coups tape l’homme du jury sous la table. A la fin de l’oral, l’une des personnes du jury me dit ceci : « ultime question ». Puis plus rien pendant 3 longues secondes. Je prends alors la parole assez déroutée et dis naïvement « Vous souhaitez que je vous pose une question ? » je me rends compte de ce que je viens de dire mais décide d’assumer… tout le jury prend le même air surpris que moi puis ils sourient, rient même de se retournement de situation et l’homme qui était assez passif pendant l’oral dit « effectivement avez-vous des questions ? » je leur demande alors si l’un d’entre eux est orthophoniste et il se trouve que tous les trois l’étaient, on parle des villes où ils ont fait leurs études et je sors en oubliant tout ce qu’il venait de se passer, excepté mon brouillon rendu sous un regard assez dégoûté d’une des femmes du jury. L’attente est interminable… j’ai un espoir minuscule. Puis je reçois le mail m’expliquant que je ne suis pas éliminée mais sur liste complémentaire. Je saute de joie et attends patiemment d’être rappelée par l’école. Bonne chance ! Donnez tout pour cette dernière ligne droite !  »

Nouveau témoignage de l’oral :

« L’oral de Nice a été pour moi une véritable catastrophe. Je n’exagère rien en vous disant que c’était le pire oral de ma vie ! Je n’avais pas fait de prépa en présentiel et sur e-orthophonie j’avais la possibilité (moyennant finances) d’être également préparée à l’oral. Je ne l’ai pas fait. Autant vous dire que se préparer seule à un oral comme celui-ci était très compliqué ! Mais je me suis préparée comme j’ai pu par mes propres moyens. Je m’étais préparée à certaines épreuves, mais nous avons eu la surprise le jour J de voir les épreuves changer… Quand je l’ai appris j’étais encore plus stressé… Je suis arrivée 1h à l’avance pour avoir le temps de trouver ma salle et de récupérer de la montée de la fac ahah. L’attente dans le couloir a été relativement longue. Finalement mon tour vient, j’entre avec une candidate aujourd’hui dans la promo (coucou Chloé) dans une salle où nous n’étions que toutes les deux. Elle pioche un sujet « Le langage SMS ». Chacune de notre côté nous devions écrire sur ce sujet pendant 10 minutes. Au bout de ces 10 minutes, nous sommes rentrées chacune dans nos salles où le jury nous attendait.
Après quelques questions préliminaires, j’ai dû lire ce que j’avais écrit tout en comptant le nombre de fois où l’une des trois personnes en face de moi tapait sur la table. Je n’ai pas vraiment réussi cet exercice. J’ai ensuite eu droit à des questions personnelles, auxquelles il faut répondre calmement et spontanément. Globalement, il m’était difficile de finir mes phrases car les 3 personnes en face de moi me coupaient pour exprimer leur désaccord avec ce que je racontais. J’ai essayé d’exprimer mon parcours (un peu atypique), et de leur faire comprendre que j’avais ma place dans l’école. Je n’ai rien lâché, j’ai continué à essayer de les convaincre en essayant de ne pas montrer à quel point j’étais déstabilisée. J’ai répondu spontanément à leurs piques, et je suis convaincue que c’est ce qu’il fallait faire. Le but est de voir votre personnalité. Donc soyez vous-mêmes. L’oral s’est poursuivi sans que je n’aie vraiment à répondre à des questions sur l’orthophonie à proprement parler. C’étaient des questions et réflexions sur mon caractère, ma manière d’être en société etc. Le dernier exercice était celui-ci : il fallait terminer les phrases que les 3 membres du jury disaient avec des mots réels mais sans rapport dans la phrase énoncée. Ex : « La curiosité est un vilain…..  CANARD. Cet exercice n’est pas facile à faire spontanément. Je suis sortie de l’oral complètement démotivée, effondrée. Je me suis dit que jamais ils ne voudraient de moi ! Et finalement quand les résultats sont tombés j’étais 14ème sur liste complémentaire. J’ai eu 73/100 à l’oral alors que je pensais obtenir une note éliminatoire. Quelques conseils : restez naturel(le), souriants. Suivez la trame de ce que vous voulez dire. Et même si vous n’avez pas fait de prépa pour l’oral, rendez-vous compte que c’est possible ! 😊« 

Témoignage oral et écrit Alizée :

« Coucou à tous ! A mon tour de vous partager mon expérience du concours de Nice. Je viens d’avoir 18 ans, et après un Bac S puis une année de préparation à Lyon et me voilà dans la merveilleuse école de Nice. Nissa la bella me voilà ! J’ai passé 12 concours durant mon année de préparation, n’ai eu qu’un seul écrit, et donc qu’un seul oral… Mais, il n’en suffit que d’un !
Les épreuves de Nice sortent et nous apprenons qu’elles ont changé. Je vois ce changement comme une chance, nous serons donc tous au même niveau et l’anglais ne me déplait pas. Je me prépare du mieux que je peux aux écrits mais décide de ne pas mettre ma vie de côté. On me répètera (merci papa, merci maman) que je ne travaille pas assez, que je sors trop… Oui, mais quand je travaille je suis bien dans ma tête. Alors le seul conseil que je donnerai sur la préparation aux écrits est de travailler oui, mais de travailler efficacement. Et cela est possible si l’on est bien dans sa tête, et ses baskets.
Les écrits se passent, j’ai une lueur d’espoir… « Allez cette fois sera la bonne ». Et après une attente interminable, je suis admissible à l’oral. Joie, bonheur, espoir…. Puis stress, panique, interrogations. Comment vais-je faire pour être prête ? Je ne peux pas laisser ma chance passer. Je travaille donc avec une copine, et nous nous interrogeons tous les jours, je prends du recul sur ma vie, qui je suis réellement et pourquoi l’orthophonie. J’apprends à poser mes réponses, et énoncer clairement ce que j’ai envie de dire. J’ai 18 ans, je suis jeune, mais en aucun cas ce ne sera un frein à ma réussite. Non ce n’est pas parce que je suis jeune que je serai recalée. Je me mets en difficulté et demande à mon entourage de me faire passer de « faux oraux ». Pas évident de se confronter à ses proches.
Le jour de l’oral ma mère m’accompagne. Le jury est bienveillant, ce n’est pas ce que j’ai préparé mais qu’importe, je suis heureuse d’être à l’oral. Je disserte sur l’idiotie, ça me plait. Pas de questions réellement déstabilisantes, je mène le jury sur ce que j’ai envie de dire moi, mon parcours, mes motivations. Le jury me remerciera pour mon sourire permanent. Puis vient l’attente…
A la pause du concours de Rouen, les résultats des oraux de Nice sortent. Je fais promettre à mes copines de ne pas regarder les résultats, je ne veux pas savoir, ce n’est pas le moment… « Oui oui on te promet ». Puis… « Non mais tu es 3ème sur la liste complémentaire en fait ». Wouaaah ! je n’ai le temps de penser à rien, « Allez-vous rasseoir ! ». Durant la 2ème partie de Rouen, je suis incapable de faire quoi que ce soit. Je rends copie blanche, j’ai un peu honte… Mais… 3ème sur la liste complémentaire, c’est bon, c’est sûr, ça passera.
Quelques jours après je suis rappelée. Puis joie, soulagement… Dans 5 ans je serai orthophoniste. Je remercie toutes les personnes qui m’ont soutenue. Le travail en vaut la peine ! Ne baissez pas les bras, jamais ! Nice vous attend. Ici on à la plage, le soleil, et des promos de folie…. »

 

Témoignage écrit d’Adeline :

« Hello ! Je m’appelle Adeline, j’ai 20 ans et je viens de Strasbourg. 🥨
Après mon bac ES je me suis inscrite en prépa. Je travaillais énormément, dans le bus, dans le train, en marchant… entre mes fiches et mes mémos vocaux pour retenir le vocabulaire, je m’accordais peu de pauses. Je m’étais concentrée sur le vocabulaire qu’il fallait définir à Nice, ainsi que les dictées spécifiques à cette ville (merci à mes parents et mon copain d’avoir passé beaucoup de temps à me dicter ces phrases interminables). J’ai passé 8 concours cette année-là et n’ai eu aucune admissibilité. Avec peu de confiance, je me suis relancée dans les concours en parallèle d’une première année en LLCE Anglais à Nice. Je travaillais alors moins mais plus efficacement. Je n’avais pas cours le mardi et le jeudi, ce qui me permettait de travailler le concours toute la journée. Afin de me préparer le mieux possible au concours de ma ville d’adoption, j’ai fait une prépa en ligne sur QCM+ que je recommande vivement ! Il y a énormément d’annales de concours et aussi des QCM par thèmes comme la biologie. La bio du site m’a bien aidée pour le concours de Nice. Cependant, il y a quelques coquilles sur le site donc si une réponse vous paraît étrange, vérifiez sur un autre support.

Est-ce que ma première année de licence d’études anglophones m’a aidée pour l’épreuve d’anglais ? Non pas du tout. Donc do not panic si ton niveau d’anglais n’est pas parfait. L’épreuve consistait essentiellement à trouver la ou les traductions qui correspondait/aient le mieux à l’un des termes de la phrase, des termes assez simples. Il y avait beaucoup de synonymes avec quelques nuances de sens donc on ne savait pas vraiment s’il fallait choisir un unique terme ou plusieurs… personnellement lorsqu’il y avait plusieurs termes vraiment proches du mot anglais je les cochais. Pour l’épreuve de culture générale, les questions étaient assez basiques. Il fallait connaître les rois de France, il y avait aussi des questions d’actualité etc. Il me semble que la science était axée sur le programme de terminale S, beaucoup de questions spécifiques sur la cellule. Ensuite l’orthographe était loin d’être complexe, il y avait des mots dont il suffisait de connaître l’étymologie. Je me souviens qu’il fallait connaître l’écriture de callipyge (qui veut dire belles fesses si vous vous demandez…). L’épreuve de compréhension de textes est déterminante. Je vous conseille de bien vous entraîner avec le sujet de l’année dernière. L’épreuve de logique comportait des maths niveau troisième voire un niveau antérieur… L’épreuve de vocabulaire demandait d’avoir un lexique bien vaste par contre. Epreuve que je n’ai finalement pas très bien réussie malgré un entraînement intensif. Donc si on pense (et si on a) rater/é une épreuve, on ne se démotive pas, on continue en donnant le meilleur de soi pour n’avoir aucun regret. Surtout que le temps donné pour faire les épreuves est raisonnable, on a le temps de répondre à chaque question.

Avant chaque concours, j’étais toujours stressée. Bizarrement, le jour de l’écrit de Nice, la ville où je rêvais de rester, j’étais vraiment détendue et je pense que c’est l’un des facteurs pour réussir. Essayer de se détendre, se dire qu’on va mettre KO ce concours. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais si je l’ai fait, vous pouvez le faire.

Quelques petits conseils avant l’écrit :
– ne pas manger trop lourd. On a plus de mal à réfléchir après un gros mcdo… prendre un sandwich c’est mieux.
– Passer aux toilettes avant l’épreuve, car pas de pause pipi de toute l’après-midi !
– Préparer ses affaires la veille en essayant de penser à autre chose que le concours pour bien dormir.
Et après l’écrit, notre ressenti est souvent différent du résultat donc on ne déprime pas !

Contrairement à ce que l’on pense, il ne faut pas être un génie pour réussir ce concours, il suffit de bien travailler. Et si c’est votre deuxième, troisième, quatrième année de préparation, continuez de croire en vos rêves, vous en êtes capable. Je pensais ne jamais pouvoir écrire ce témoignage et finalement le voilà.
« il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. » Jean d’Ormesson

On vous attend tous et toutes sous le soleil de Nice, bonne chance et surtout croyez en vous ! ☀️🌴💪
 »

Témoignage écrit d’Alexandra :

« Mon parcours :
J’ai 31 ans et j’ai déjà fait de longues études : j’ai acquis une double licence en lettres modernes et cinéma, ainsi qu’un master pro de réalisation cinématographique. J’ai travaillé dans l’audiovisuel pendant quelques temps puis j’ai intégré un poste plus stable en tant qu’assistante de gestion et de direction pour une société gérant des clubs de sport. Mon compagnon a été transféré dans la région PACA et je me suis interrogée sur mon parcours et sur ce que je voulais accomplir à l’avenir.
Je donnais à l’époque des cours de coaching vocal (étant chanteuse depuis longtemps !) et c’est une de mes élèves de coaching vocal qui m’a suggéré l’idée de l’orthophonie. J’ai tout de suite été frappée par l’évidence de sa proposition ! Et j’ai aussi réalisé que, si je n’avais pas tenté de faire de l’orthophonie après mon bac (série Littéraire, option musique/chant), c’était à cause du concours. Mais à 30 ans, on ne voit plus les choses de la même manière ! J’ai considéré le concours comme une simple étape vers mon nouvel objectif : devenir orthophoniste.
J’ai ainsi pris la décision de me lancer corps et âme dans ce projet. Je me suis inscrite au CNED, j’ai acheté de nombreux bouquins pour la préparation, je me suis inscrite dans une classe prépa pour la rentrée de Septembre et j’ai bossé comme une folle !

– Mes méthodes de travail :
• J’ai travaillé en 3 temps : j’ai revu les bases de grammaire pour commencer (c’était vraiment de lointaines notions pour moi !!), j’ai lu des classiques que je n’avais pas lu et je relevais tous les mots de vocabulaire que je ne connaissais pas (ou pas bien) et j’ai constitué un lexique. Le livre « Je Vais Vous apprendre à Être admis en Orthophonie » m’a aussi aiguillée dans cette première partie de préparation en solitaire. Je me suis aussi inscrite sur le site QCM+ qui est vraiment génial pour se préparer aux QCM et revoir les notions difficiles, puis confirmer ses acquis et gérer son temps. La chaîne Youtube DevenirOrthophoniste m’a aussi beaucoup aidée à créer des moyens mnémotechniques et souffler un peu (les images et la musique, ça change des bouquins !).
• J’ai ainsi anticipé la rentrée en prépa : grâce à cette première partie de préparation, je n’ai pas perdu de temps et je pouvais poser toutes les questions que j’avais en tête aux professeurs. Je pense que ça a créé beaucoup d’énergie dans la classe ! [Un conseil donc pour ceux qui veulent se lancer dans la préparation : si vous allez en prépa, n’attendez pas la rentrée pour commencer à travailler !! Et n’ayez pas peur de poser des questions autour de vous, de discuter de ce que vous avez appris (ça permet en plus de mémoriser encore mieux les notions plus sensibles).] La prépa m’a été utile parce que j’avais besoin de liens sociaux dans une ville nouvelle pour moi, où je ne connaissais personne. C’était aussi très important d’avoir ces liens par rapport à mon désir d’être orthophoniste, vu que c’est un métier de communication !! La compétition est utile aussi, même si je ne l’ai pas envisagée en tant que telle mais comme un outil pour me situer par rapport au concours. On avait une super dynamique de classe et au final, cinq d’entre nous ont obtenu des admissibilités (sur 18) !
• La 3ème partie du marathon s’est passée après les écrits, pour préparer les oraux. J’avais déjà travaillé les motivations pendant la prépa (et passé 2 oraux blancs) mais cette période a été encore plus intense car il faut être capable de prendre du recul : on n’a aucun moyen de savoir quels sont les critères de recrutement des jurys à l’oral.
En tout cas, j’ai adopté pendant toute cette période un mode de vie sain, pour me permettre de garder un rythme régulier et non stressant : toujours debout à 8h (même le week-end), repas à heures fixes, au moins 30 mn de marche par jour (même du surplace devant un épisode de série), 15mn de méditation, sport 3 fois par semaine, toujours couchée au plus tard à minuit.
Je lisais au moins 1h par jour un livre de mon choix et je faisais minimum 1 QCM par matière. Je m’accordais quand même des soirées tranquilles mais j’ai fait peu de sorties, pour rester concentrée.
J’ai utilisé l’application « Today » pour me fixer des objectifs quotidiens (même les petits plaisirs, pour ne pas culpabiliser !) et m’y tenir. (Et l’application Cold Turkey pour bloquer tablette et ordi pour éviter toute tentation aha !)
Après cette longue période intense de préparation, j’ai donc passé début 2018 les concours de Lyon, Nice et Paris (mais je ne voulais que Nice, puisque j’avais déménagé pour m’y installer avec mon amoureux !). Je savais que j’avais raté Lyon (il faut être vraiment au taquet sur le temps) et j’étais perplexe concernant Paris (les QCM de compréhension de texte sont tirés par les cheveux, je trouve) mais j’étais plutôt positive concernant le concours de Nice.
[D’ailleurs en parlant de positive attitude, je n’ai pas cessé de me répéter jour après jour que j’allais avoir mon concours : ça booste et ça crée une sorte d’effet magique.]
Après une attente interminable pour avoir les résultats des écrits de Nice, j’ai appris avec joie mon admissibilité (la seule mais pas la moindre !).  »

Témoignage écrit d’Amélie :

« Une fois mon bac S en poche, je décide de partir 1 an en tant que fille au pair en Angleterre. C’était l’occasion pour moi de prendre du recul par rapport aux études et de m’enrichir d’une autre expérience de vie. Après cette super année, j’ai commencé une première année de prépa. J’ai passé 6 concours mais aucune admissibilité. Mon désir de devenir orthophoniste est si grand que je me suis sentie capable de me relancer pour une 2ème année de concours et de stress.
C’est reparti pour une 2ème année de prépa ! Plus les concours approchent plus les doutes sont présents… mais c’est dans ces moments là où il faut se rappeler de pourquoi on se donne tant de mal et justement essayer de penser à l’après concours, inconsciemment ça y joue beaucoup !
Sachant que les épreuves du concours de Nice avaient changé cette année là, on ne savait vraiment pas à quoi s’attendre.
Les épreuves s’enchaînaient:
-l’épreuve de jugement orthographique (assez accessible à 2-3 mots près)
-l’épreuve d’anglais (il fallait cocher la signification de mots
inclus dans des phrases mais plusieurs propositions étaient possibles et elles étaient assez ambiguës)
-l’épreuve de vocabulaire (assez dense) jumelée à l’épreuve de logique (accessible au vu du temps qu’on avait)
-l’épreuve de biologie était jumelée à celle de culture G (c’était assez complexe). La culture G portait pas mal sur l’actualité.
-et enfin l’épreuve de compréhension de texte (grosse incompréhension bizarrement, c’était très énigmatique mais il n’y a qu’une réponse possible)
Bref je suis ressortie de ce concours assez mitigée.
Faites de votre mieux jusqu’à la dernière seconde pour ne rien regretter et surtout faites-vous confiance ! »

Témoignage écrit d’Elouane :

Futur(e)s candidat(e)s et qui sait futur(e)s fillot(e)s,
> Je m’appelle Elouane j’ai dix-neuf ans et j’ai rejoint la famille ortho cette année, pour mon plus grand bonheur ! Comme vous, il y a eu un moment où je n’y croyais pas, où je n’y croyais plus. Mais comme vous, je n’ai rien lâché. L’essentiel, c’est de croire en soi et de savoir où l’on va (vers le plus beau métier du monde haha) ! Je vais vous partager mon expérience du concours à l’école, de la Bretagne pluvieuse au soleil niçois.
> J’ai passé ce concours qui n’était pas la porte à côté car j’aime le Sud et je me sentais prête à partir, à construire mon petit bout de chemin en dehors de mon quotidien. Aussi, je me suis dit une chance de plus alors allons-y. Le concours changeait de forme cette année là alors j’ai pensé  »c’est tout ou rien et si c’est tout, ces kilomètres valent tellement le coup ».
> Nous sommes parties à deux pour passer ce concours, avec une amie (qui se reconnaîtra) et partager des rires, sa fatigue, ses appréhensions, ses doutes, sa curiosité pour cette ville nouvelle et son désir d’y emménager à la rentrée prochaine c’est pour moi important voire essentiel. Nous n’avons pas réviser la veille mais avons pris le temps de nous perdre dans les rues et d’apprivoiser la ville, de la toucher du bout des doigts, un peu. C’est une source de motivation pour le jour du concours que de se sentir attaché(e) à elle, déjà.
> Le jour J est arrivé. J’avais cette petite boule au ventre mais un bon pressentiment. Sur le lieu du concours, il y a tous ces regards et ces têtes inconnues, on s’y perd vite mais on s’y retrouve aussi grâce aux étudiantes de l’école de Nice qui sont là pour nous motiver et qu’on puisse se voir en elles, s’imaginer être à leur place et sourire à cette idée.
> Après tout s’est très vite enchaîné, les quatre épreuves étaient exclusivement des QCM : Orthographe/Vocabulaire, Compréhension de textes, Logico-mathématiques et enfin Culture générale et biologie. Je n’avais ni l’impression de réussir follement ni de rater. J’ai été très perturbée par la sensation de n’avoir pas mis mon nom sur mes copies et à la dernière épreuve panique générale. La plupart du temps c’est le stress qui parle et vous faites les choses instinctivement. Alors respirez et faites vous confiance.
> A la fin, haie d’honneur des étudiantes et applaudissements pour vous redonner sourire et estime.
> Puis, vous pouvez enfin chiller, aller manger la socca ou passer la soirée sur Netflix, prendre l’avion, le train, la voiture, le scooter, le vélo, la trottinette ou la poudre d’escampette. Et un concours de plus de passé, vous voilà soulagé(e)s !
> Sachez simplement que ce concours en vaut la peine, que cette ville est déjà celle de mon cœur et qu’elle promeut la joie, les rencontres, les conférences géniales et qu’en un mois, je me sens déjà chez moi.
Je vous laisse avec le mot de la fin : « Mettez en tout un grain d’audace. » Baltazar Gracian

Témoignage écrit de Justine :

Coucou les futur(e)s ortho !
Petite présentation rapide : Je m’appelle Justine, j’ai 20 ans et j’ai fait deux années de prépa à Nantes. En me lançant dans les concours je savais à quoi m’attendre, je connaissais la difficulté des concours mais lorsque les résultats sont tombés et que finalement je n’avais aucune admission il a quand même fallu encaisser et se remotiver pour repartir de plus belle l’année d’après. Ma deuxième année de prépa a été très dure psychologiquement mais j’ai été très entourée et je remercie d’ailleurs ma famille, mon copain et surtout mes copines de prépa (qui se reconnaîtront ).
J’ai passé un peu plus d’une dizaine de concours, et Nice a été pour moi LA grosse hésitation de l’année étant donné qu’il tombait le même jour que Toulouse il fallait malheureusement faire un choix. (Merci à mes copines une de fois de plus qui ont subi mon hésitation pendant de longues semaines ahah). J’ai finalement décidé de passer Nice puisqu’on avait appris que les épreuves allaient changer (yeees plus de dictée) et aussi parce qu’en général à Nice nous ne sommes pas « très nombreuses ».
Puis vient le jour J, j’arrive plutôt détendue accompagnée d’une super 4ème année chez qui j’avais dormi la veille. (Encore merci Emmanuelle). Il me semble que nous étions 700-800 personnes étant donné qu’il y avait Toulouse et l’oral de Caen le même jour.
Les épreuves se déroulaient de 14h à 17h30 avec 5 épreuves différentes. Je me souviens avoir trouvé l’après-midi assez longue. (Pensez d’ailleurs à une bouteille d’eau et un petit truc à grignoter.) La première épreuve était celle de jugement orthographique, je me souviens l’avoir trouvé plutôt facile et les 20 min m’ont donc paru assez longues. Beaucoup de mots que l’on étudie en prépa, pas de gros pièges même si certaines fois ça paraît tellement évident qu’on finit par en douter. Je me sentais donc rassurée et en confiance pour les épreuves d’après. Viens ensuite l’épreuve de logique et vocabulaire. Moi qui aimais plutôt bien le vocabulaire je me souviens avoir trouvé ça assez compliqué, mais j’ai essayé de ne pas trop m’attarder dessus pour me garder du temps pour la logique. Ensuite il y a eu l’épreuve d’anglais, celle que j’appréhendais vraiment le plus étant donné mon niveau très laborieux (coucou les copines de promo qui connaissent mon angoisse pour cette matière) et aussi parce qu’on ne savait vraiment pas à quoi s’attendre vu que c’était la première fois qu’il y avait de l’anglais dans un concours. Finalement j’ai obtenu une note plutôt correcte. C’était des petits extraits concernant l’orthophonie si je me souviens bien, et il y avait un mot souligné et il fallait trouver son ou ses synonymes qui pouvait convenir dans la phrase. Je me souviens que c’était un peu subjectif. Il y a ensuite eu l’épreuve de compréhension de texte. A la fin de cette épreuve j’ai regardé ma copine avec un air en me disant « mais c’était quoi ça?? ». Franchement c’était une épreuve très bizarre. C’était des petits textes de plusieurs lignes avec un sujet très subtil. Il fallait deviner de quoi ça parlait, il fallait comprendre les sous-entendus en fait. Désolée je ne sais pas trop comment vous l’expliquer mais je pense que vous le verrez de vous-même avec les annales. Et pour finir l’épreuve de biologie, et culture général. La culture g était très variée, il y avait des questions d’actualité (comme sur l’aéroport de Notre Dame des landes) et des questions « basiques » sur la littérature française par exemple.
Bon voilà, j’ai voulu faire court mais c’est un peu loupé désolée.^^ J’ai essayé de décrire les épreuves étant donné que c’était la première année de changement. Du coup bravo aux courageuses qui ont eu eu la foi de tout lire et j’espère n’avoir pas été trop ennuyeuse. En tout cas sachez que c’est faisable, je suis loin d’être surhumaine. Tout ce que je peux vous dire c’est de croire en vous encore et encore. Et de ne jamais baisser les bras ! Courage à vous pour cette année !
Et si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas. Ça serait avec plaisir de parler avec vous.
Justine CARTRON.

Bon dimanche !

Témoignage écrit de Laura  :

« Je m’appelle Laura et j’ai 21ans, j’ai obtenu un baccalauréat littéraire et par la suite j’ai fait une hypokhâgne. Ayant un profil très littéraire, le côtés scientifique des concours me faisait affreusement peur. J’ai donc fait une première année de prépa à Paris qui a été un échec, je n’ai réussi aucun écrit. Cependant je savais que je n’avais pas assez travaillé et que je n’avais pas donné tout mon possible pour y arriver… j’ai donc fait une seconde année de prépa à Tours, j’ai passé une bonne dizaine de concours, et sur tout ces concours seul Nice s’est avéré un succès.
Nous étions tous un peu dans l’incertitude face aux épreuves écrites de Nice qui avaient totalement changées. Nous n’avons eu que des QCM :
un de vocabulaire et orthographe, une épreuve assez commune avec des mots souvent rencontrés en prépa et durant les autres concours…
Un de tests pyrotechniques, largement accessible pour une littéraire qui apprécie peu les maths 😉
Un test de culture général et de culture général scientifique, j’avais personnellement trouvé les sciences très dures et la CG était basique, littérature histoire et pas mal de questions d’actualité
Un test d’anglais, une grande nouveauté ! Nous avions des textes scientifiques en anglais à lire et les questions du QCM portaient sur des mots de vocabulaire précis dans le texte que l’on devait traduire.
Une compréhension écrite qui ne ressemblait pas à celles des autres concours. En effet nous avions eu des textes poétiques, littéraires et très métaphoriques.
En terme de timing , j’ai trouvé que nous avions le temps de finir assez facilement, avec possibilité de se relire.
En sortant du concours, je pensais que je ne reviendrai jamais à Nice, surtout à cause de la biologie, il y avait plusieurs questions que je n’avais pas comprises et où j’avais même répondu un peu au hasard. Je n’y croyais plus, et pourtant j’ai fini par recevoir ma convocation pour l’oral…
Je sais qu’on n’en peut plus d’entendre cette phrase mais elle est tellement vraie, il ne suffit que d’un seul concours pour arriver à votre but.
Croyez en vous et en vous capacités. Vos efforts finiront par payer !!! « 

Témoignage écrit de Laure :

« Hello tout le monde,
Je m’appelle Laure et j’ai 20 ans. Je viens d’Annecy et après le bac je suis partie à Lyon pour faire mes études. Je me suis inscrite en double cursus à l’université pour suivre une préparation aux concours et une licence de psychologie. Cette première année n’a pas été très concluante mais je n’ai pas baissé les bras pour autant. La deuxième année j’ai continué les cours de psychologie et je préparais les concours à distance avec le Cned de chez moi.
Je pouvais donc aller à mon rythme et travailler ce que j’estimais être intéressant pour les concours que je préparais.
Je pense qu’il est primordial de connaitre ses matières fétiches et de choisir en conséquence les concours à passer. Par exemple, moi, je suis dysorthographique. Je savais que je ne réussirai jamais un concours avec une dictée.
Lorsque j’ai vu que l’école de Nice changeait ses épreuves je me suis dit qu’elles étaient faites pour moi.
Chaque semaine j’avais une liste de vocabulaire que j’apprenais et revoyais régulièrement. Je bossais beaucoup avec les Livres Vuibert.
Je pense que lorsque l’on apprend un mot on apprend aussi son orthographe.
J’aimais aussi beaucoup la Culture Générale. Je suivais l’actualité, comme tout bon élève de prépa, mais chaque information devait être approfondie.
Prenons l’exemple des prix Nobel. Lorsque les prix tombaient je me renseignais sur : Pourquoi lui ? Qui est-il ? Qu’a-t-il découvert ? Comment a été créé ce prix ? Qui était Alfred Nobel ? Quelles disciplines sont concernées ? Pourquoi ? ….
Je pense qu’il faut être curieux et aller plus loin que la simple information push envoyée par Le Monde sur nos téléphones chaque jour.
En m’inscrivant à Nice j’appréhendais beaucoup l’anglais. N’ayant aucun point de comparaison ou d’annales ce n’était pas évident ! Je m’étais entraînée sur internet en passant des examens blancs de niveau pour me rassurer. Je peux peut-être vous conseiller de jeter un œil au vocabulaire médical. Lors du concours, le QCM attendait parfois plusieurs réponses de traduction.
Enfin, le plus gros coefficient du concours correspondait à la compréhension de texte. C’est l’épreuve qui fait la différence ! En revanche, il est difficile de vous aider car chaque texte est différent. Je peux tout de même vous conseiller de lire les questions et réponses proposées avant de vous plonger dans le texte. Il faut savoir prendre de la hauteur et ne pas rester figé au sens premier, les textes sont bien souvent truffés de métaphores !

Je vous souhaite plein de courage dans cette préparation aux concours. Croyez-moi, cela en vaut la peine !  »

Témoignage écrit de Léa :

« Salut, je m’appelle Léa et j’ai 18ans. J’ai réussi les concours dès la première année que j’ai passée en prépa à Lyon.
J’ai fait un bac S esabac (double nationalité italienne) donc l’anglais été relégué au rang de LV2 pour toute la durée du Lycée. L’épreuve d’anglais était donc une des épreuves que j’appréhendais le plus, j’avais donc, dès que la nouvelle avait circulé, décidé de m’entraîner avec duolingo. Je m’entraînais sur tous les QCM que je trouvais pour le français et les autres matières. Lorsque le jour du concours est arrivé, nous sommes partis (moi, l’amie qui m’emmenait et ses parents) de Lyon le matin même m’obligeant, pour ma plus grande joie, à me lever à 5h du mat’. Arrivé sur le lieu du concours on a été accueillie par les élèves de l’école qui nous dirigeaient vers nos salles et répondaient aux questions de dernières minutes.
Je dois dire que Nice est le seul concours duquel je suis sortie en étant sûre d’avoir échoué, comme quoi je peux faire confiance à mon instinct! Le concours était long, les pauses entre chaque épreuve aussi, à tel point que j’ai failli m’endormir sur ma table entre deux épreuves. Les QCM s’’enchaînaient me laissant toujours une impression de doute. L’anglais paraissait simple : des phrases données en anglais dans le domaine scientifique avec un mot souligné et il fallait cocher la ou les traduction(s) (attention aux différentes possibilités, je crois qu’il y avait bcq d’adverbes). La compréhension de texte, elle, semblait incompréhensible, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois sur le premier texte pour vraiment le comprendre, quant au suivant cela ressemblait plus à de l’interprétation des fois en lien avec l’actualité. Comme vous pourriez l’avoir compris contrairement à ce que mon instinct me crier ma meilleure note fut en compréhension et l’anglais fut une des pires! Pour être honnête, je n’ai plus aucun souvenir des autres épreuves.
Le jour de l’épreuve les résultats de Besançon tombait, il était donc primordial de garder son calme ! Mon conseil, attendre le soir après l’épreuve pour ne pas être démoralisé si jamais ça ne fonctionne pas et surtout oublier que c’est le jour des résultats : le temps d’une après-midi ce n’est que le jour du concours. Après on marche pas tous pareil.
Les résultats sont tombés le jour du concours de Paris, ça été long et il a fallu trois jours (je crois) pour être sûre que j’étais prise à l’oral.
Si comme moi les oraux ne sont clairement pas votre tasse de thé, préparez votre réussite dès l’écrit en tablant sur un très bon classement de base, ça m’a sauvé pour Marseille et sûrement Nice. »

Témoignage écrit de Marine:

« Je m’appelle Marine, j’ai 19ans. Après un bac ES, je me suis inscrite en prépa. Je savais que le concours de Nice comportait de l’anglais cette année-là et j’avais révisé les bases et le vocabulaire médical en prépa, mais je n’avais personnellement pas poussé beaucoup plus vu que je ne savais pas à quoi m’attendre. Je me doutais qu’ils avaient changé d’autres choses pendant l’épreuve et je ne voulais pas être crispée sur mes connaissances, au risque de paniquer au moindre petit changement (Aaaah Paris et sa partie vocabulaire qui s’évapore…).J’ai donc révisé de manière très générale ce qui tombait en concours sans me concentrer sur les spécificités. Je suis arrivé assez détendue au concours, ayant une bonne nouvelle pour le second tour de Besançon, et je pense que ça a joué.
Des épreuves habituelles de concours ortho, je n’ai que très peu de souvenirs donc je crois que les QCM étaient sans grosses surprises, même si très variés. En revanche, nous avons eu 2 textes très obscurs dont on nous demandait le sujet (des sortes de satires symboliques et je n’avais pas les références) et des questions sur un texte qui devenait bien plus simple lorsqu’on comprenait que le narrateur changeait en cours de route. Au niveau de l’anglais, les questions me paraissent encore maintenant très floues. Je ne savais pas si il y avait plusieurs choix ou pas, et finalement j’ai fait un entre-deux qui m’a donné une note assez moyenne. Je suis sortie du concours assez mitigée : j’avais l’impression d’avoir réussi les épreuves « normales » mais je ne savais pas quoi penser des nouveaux exercices. Au final, j’ai plus réussi ces derniers! »

Témoignage écrit de Sarah :

« Bonjour à tous, je m’appelle Sarah, j’ai 22 ans et viens de Nice.
Déjà bon courage à tous pour cette année, vos efforts seront récompensés !!
J’ai mis 4 ans à obtenir le concours alors je suis la preuve qu’il ne faut jamais abandonner aha, même si vous l’avez déjà passé plusieurs fois, ne lâchez rien.
J’ai passé un bac littéraire en 2014 et me suis dirigée vers une fac de lettres en Sciences du langage. J’avais déjà l’idée de l’orthophonie dans un coin de ma tête mais je n’étais pas prête à réellement me lancer dans la préparation des concours connaissant la difficulté et la charge de travail qui m’attendait. J’ai donc commencé ma L1 en sciences du langage en prenant une prépa par correspondance, le CNED. Mais je me suis vite rendu compte que je n’arrivais pas à concilier le travail à fournir pour la fac et celui à fournir pour préparer les concours. Je me suis donc vite découragée et me suis concentrée sur ma licence. J’ai quand même passé le concours de Nice cette année-là pour voir comment ça se présentait. J’ai été assez déstabilisée au premier abord de voir la difficulté du concours, d’être dans des conditions particulières avec la pression du timing, le stress etc. Je conseille donc à ceux et celles qui ont entamé d’autres études de passer un concours pour se familiariser avec tout ça. J’ai évidemment eu de très mauvaises notes 😂
J’ai continué ma L2 et ma L3 dans la même optique. Je me concentrais sur la fac pour obtenir ma licence et m’assurer un diplôme en travaillant le concours à côté (assez superficiellement) avec une prépa en ligne qui proposait des cours et des exercices qui m’ont beaucoup aidée. Lors de ma L3, j’ai raté le concours de Nice de seulement quelques points. J’étais dans un sens déçue mais de l’autre contente de voir que, même avec un manque de travail, j’avais réussi à m’approcher de l’admissibilité.
J’ai donc décidé de faire une prépa privée sur Nice. Cet enseignement a vraiment tout changé : on travaillait énormément le vocabulaire, les règles de grammaire, la culture gé, la méthodologie, on se préparait aux différentes questions posées à l’oral, j’ai beaucoup progressé. Ça m’a énormément aidée d’être encadrée, soutenue par mes professeurs et les autres élèves de la classe. Je me suis inscrite à 5 concours : Nice, Montpellier, Lyon, Lille et Marseille. Malgré la quantité de travail importante, je ne me suis pas enfermée dans les études, j’ai continué à voir des amis, faire du sport, de la musique… tout ce qui pouvait m’aérer l’esprit et maintenir mon moral. Passer des concours est quelque chose de difficile, il y a le stress, la fatigue, la pression.. c’est pourquoi il est important de faire d’autres choses à côté.
Toute cette année a porté ses fruits puisque j’ai été prise dans l’école de Nice !!
J’avais appris au cours de l’année que le concours de Nice allait totalement changer !!! Plus de dictée, plus de dissertation, plus de synthèse mais à la place un QCM de bio, un d’anglais, un de culture gé, un d’orthographe et une compréhension de texte. J’étais plutôt contente de ces changements.
Je suis ressortie de l’écrit de Nice assez contente de moi mais sûre de ne pas être prise vu la concurrence.
Mais soulagement ! Les résultats tombent et je suis convoquée début mai pour les oraux
!!

 

Témoignage écrit de Léonie :

« Salut à toutes et tous ! Pour ma part, après un projet longuement et mûrement réfléchi, j’ai décidé de me lancer dans l’orthophonie. J’ai fait un baccalauréat littéraire. L’année qui a suivi j’ai travaillé afin de pouvoir me payer une année de préparation au concours vu la difficulté de celui-ci, et pendant cette même période j’ai fait des stages et des rencontres auprès d’orthophonistes. L’année dernière j’ai donc fait une année de prépa et comme vous le savez c’était assez intense. J’ai donc passé 10 écrits et je n’ai eu que celui de Nice. J’ai décidé de passer celui de Nice car tout était nouveau, seulement des QCM (vocabulaire, logique et maths, compréhension de textes, anglais, culture générale,orthographe,…) on ne savait pas trop à quoi s’attendre mais je me suis dit pourquoi pas, il faut tenter sa chance, encore plus si c’est nouveau et même si c’est dans une ville très loin de chez moi. En y allant donc un peu à l’aveugle je n’ai pas travaillé des épreuves en particulier, j’ai tout travaillé mais j’ai rajouté de l’anglais (car c’était tout nouveau aussi) : vocabulaire du soin, du médical et de l’orthophonie surtout.
La page du concours est très active et donne beaucoup de renseignements en temps et en heure. Les étudiantes sont au top pour vous trouver des hébergements et pour vous accueillir.
Le jour du concours c’était au mois de février, seulement l’après-midi et à la fac de Saint Jean d’Angely. Il faisait beau à Nice, évidemment. Trouver le lieux du concours c’était assez simple. Tout est bien indiqué et les étudiantes sont partout pour répondre à nos questions et nous aiguiller. En plus il y avait moins de monde que pendant les autres concours, car c’était en même temps que Toulouse. Nous avons été répartis dans des amphis, ouf pas dans un hall. L’ambiance était vraiment sympa j’ai trouvé, les étudiantes et les organisateurs/surveillants étaient accueillants et l’organisation était assez bonne. Le concours à duré 3 heures environ, durant lesquelles nous avons enchainé les qcm, et il y avait quand même pas mal de temps pour répondre. Pour ma part je n’ai pas été étonnée des questions, c’était typique des autres concours et des exercices de prépa. Je vous conseille tout de même de bien bosser le vocabulaire et l’orthographe, les maths étaient assez simples.
Voilà, personnellement je n’étais pas trop stressée comme d’habitude, surtout que c’était nouveau j’avais grand espoir de peut-être réussir. En plus de ça j’avais visité la ville le matin avant le concours et j’avoue qu’elle m’a vraiment fait rêver et ça m’a motivé à fond pour cet écrit.
J’ai donc été reçu à l’écrit avec 65/100 et convoqué pour l’oral.
Restez motivés, attentifs et croyez en vous !
Si vous avez des questions n’hésitez pas, on connait toutes et tous cette galère des concours ortho.
Bon courage et bonne chance !
J’espère vous rencontrer le jour de l’écrit !
Léonie !

Témoignage écrit de Manon B :

« Je m’appelle Manon, j’ai 21 ans et je viens de Nantes. Après mon bac L je me suis immédiatement tournée vers une prépa au concours puisque que cela faisait déjà 3 ans que je souhaitais devenir orthophoniste.

J’ai choisi une prépa avec une bonne réputation où j’avais eu un bon contact lors de la porte ouverte et lors de mon entretien d’admission. Malheureusement pour moi l’année ne s’est pas bien passée. Je n’étais pas bien intégrée, les profs ne me soutenaient pas. Ça a été une année très difficile pour moi et ça m’a énormément marqué. J’ai passé 8 concours cette année-là et n’ai eu aucune admissibilité (sans surprise). Cependant j’étais agréablement surprise de mes classements que je ne trouvais pas si mauvais. Cela m’a incitée à tenter de nouveau les concours.

Tellement marquée par mon année de prépa, il était impensable pour moi d’y retourner. J’ai donc choisi de faire une prépa sur internet. Les premiers mois se sont super bien passés, j’étais super motivée. J’ai décidé de passer 11 concours. Malheureusement après seulement 4 concours et juste avant le grand marathon des concours, un événement personnel est venu tout gâcher. Suite à cela je n’étais plus bonne à rien… J’ai entrevu une lueur d’espoir quand j’ai appris que j’étais admissible à Amiens (écrit passé la veille de l’événement brutal). J’ai voulu croire à cette chance jusqu’au bout mais peut-être un peu trop car la déception a été énorme le jour des résultats. J’étais dans les dernières sur la liste complémentaire, c’était fini pour moi…J’étais totalement dégoûtée et je ne voulais plus jamais entendre parler du concours…

A la rentrée j’ai décidé de faire une année de remise à niveau dans les matières scientifiques afin de me réorienter. Les profs étaient super sympas, l’ambiance dans la classe était très cool et les matières étudiées changeaient vraiment de celles des concours. Cependant je ne savais toujours pas ce que j’allais faire après, je suis donc allée voir une psychologue du travail (parce que les conseillères d’orientation ne m’ont été d’aucune utilité). Après 3 séances avec elle, j’ai finalement vu que rien d’autre ne me plairait à part orthophoniste, ce projet professionnel était bien trop encré en moi pour que je réussisse à l’oublier. Avec le soutien de la psychologue du travail, de ma psychologue (que je voyais avant la psychologue du travail), des profs de ma nouvelle école et mes nouveaux amis ainsi que de mes parents, j’ai réussi accepter l’idée de retenter les concours. C’était très difficile de concilier la remise à niveau et les révisions pour le concours (je les travaillais seule chez moi car j’avais encore tous les cours de la prépa sur internet de l’année précédente). J’ai donc demandé à mon directeur d’école d’arrêter certains cours de la remise à niveau pour me concentrer sur mes concours et il a accepté. J’ai décidé de passer 7 concours (ceux où j’avais eu les meilleurs résultats les années précédentes + quelques extra).

Le concours de Nice était le deuxième que je passais l’année dernière. J’ai décidé de le passer car le nouveau format avec les différentes matières en QCM me correspondait et j’étais très curieuse de voir ce que pouvait donner une épreuve d’anglais en concours ortho ˆˆ Je suis arrivée la veille du concours et j’ai tout de suite eu un ENORME coup de cœur pour cette ville ! Au moment du concours j’étais assez détendue, j’étais assise à côté d’une copine rencontrée l’an passé en concours. La première épreuve était l’épreuve d’orthographe, je l’ai trouvé plutôt facile, ce n’était que des mots basiques appris dans les premiers mois de prépa. Nous avons poursuivi avec l’épreuve de vocabulaire et de logique, je pense avoir réussi la logique mais complètement raté le vocabulaire (c’était plutôt prévisible, la logique est un de mes points forts et le vocabulaire un de mes points faibles). On passe ensuite à l’anglais, je me demande pourquoi je suis venue en sachant que ça faisait 3 ans que je n’avais pas fait d’anglais. L’épreuve de compréhension de texte m’a un peu plus décomposée, il n’y avait que de l’interprétation, des choses sous-entendus, je ne pouvais être sûre de rien. On finit avec l’épreuve de culture générale et biologie, là ça m’achève définitivement mais je prends la chose du bon côté, c’était seulement le deuxième écrit que je passais et je savais que j’étais pré-admissible à Tours. En sortant de l’écrit j’ai retrouvé mon père (il m’accompagnait dans quasiment tous mes concours), il m’a demandé comment ça s’était passé et je ne lui ai rien caché, c’était le pire écrit que je n’avais jamais passé en 3 ans ! Comme on repartait seulement le lendemain matin, on s’est de nouveau baladé dans Nice, je me souviens lui avoir dit à ce moment-là « Profite bien de la ville parce qu’on ne reviendra pas ! ».

En rentrant à Nantes j’ai fait le même bilan à tout le monde « la ville était géniale, le concours une catastrophe ». Les résultats ont mis beaucoup de temps à arriver (tout le monde s’en souvient je crois ^^). On nous a informé que les résultats étaient en train d’arriver par mail et sur l’espace personnel mais le soir venu je n’avais toujours rien reçu et ça commençait à m’inquiéter. J’ai contacté une copine de concours pour savoir si elle avait ses résultats. Elle les avait et elle n’était pas admissible. Lorsque j’ai raconté ça à mes parents, ils l’ont interprété comme un indice positif, je leur ai répété que j’avais totalement raté ce concours et qu’il était impossible que je sois admissible. Je pensais simplement qu’on m’avait oubliée. Le lendemain après-midi alors que j’avais arrêté de contrôler les résultats, j’ai reçu un SMS de ma copine contactée la veille qui m’informait que les convocations pour l’oral étaient en ligne. Après vérification j’avais bien une convocation pour l’oral ! J’étais admissible, c’était une énorme et magnifique surprise ! J’ai prévenu mes parents dans la foulée et mon père m’a simplement dit « Heureusement que tu l’avais raté celui-là ! ».

Pour finir, voilà le mot de la fin ! Merci d’avoir lu cet ENORME pavé jusqu’ici mais je n’ai pas réussi à l’écourter. J’ai lu beaucoup de témoignages quand je préparais les concours et lire un témoignage d’une personne qui avait galéré me donnait beaucoup d’espoir.
Je tenais à vous dire aussi que si vous voulez vraiment faire ce métier, il faut persévérer. Vous verrez également que les moments, semaines voire années de galère finissent par avoir leur raison quand on prend du recul. Aujourd’hui je ne regrette absolument pas de ne pas avoir été prise à Amiens lors de ma deuxième année. L’année supplémentaire n’a été que bénéfique.
Il faut toujours croire en ses rêves même les plus lointains. La preuve : quand j’avais 10 ans, après avoir vu des images de Nice à la télé, je me suis dit « quand je serai grande, j’irai vivre à Nice ! ». Aujourd’hui je ne sais pas si je suis « grande » mais en tout cas je vis à Nice !  »

Témoignage écrit de Manon :

« Salut à tous ! Pour les infos basiques j’ai 21 ans, j’ai passé un bac ES en 2015 et j’habite à Nice.
Après mon bac je me suis inscrite en licence de psychologie. C’était vraiment une année intéressante mais je me voyais pas vraiment psychologue alors je me suis tournée vers l’orthophonie qui me correspondait beaucoup plus ! La première année je me suis inscrite en prépa au cours Galien. Je me suis préparée essentiellement avec les cours de la prépa cette année là, en travaillant peu en dehors des heures de classe. Ça m’a permis d’acquérir des bases solides et de progresser plus vite grâce aux professeurs que si j’avais travaillé seule ! Cette année j’ai passé Toulouse, Montpellier, Nice et Marseille. Malheureusement je n’ai eu aucune admissibilité… À ce moment là c’était la déception totale et je me suis beaucoup remise en question. Ne vous inquiétez pas si ça vous arrive aussi, je pense que c’est une étape normale mais le plus important est de savoir garder en tête son objectif : devenir orthophoniste !
Je me suis donc lancée dans une deuxième année de préparation aux concours mais cette fois je me suis inscrite en licence de lettres modernes avec une copine de prépa et j’ai travaillé avec les cours du cned en parallèle. D’ailleurs je vous recommande de travailler en binôme. Ça a été très bénéfique de travailler à deux, on a pu se soutenir, s’encourager et surtout se motiver !
La fac m’a permis de retravailler la grammaire grâce aux cours de français, mais aussi la culture générale. Le latin, l’air de rien, aide pas mal pour le vocabulaire, et les commentaires de textes et les nombreux commentaires de texte ont été un atout non négligeable pour la compréhension de texte (petite nouveauté du concours de Nice…) !
Les horaires étaient très light donc j’avais le temps pour travailler les cours du cned qui étaient bien faits. Petit bémol cependant pour les cours de culture et de biologie qui n’étaient pas complets par rapport au concours, j’ai dû réutiliser mes cours de prépa.
Cette année a été assez dure moralement, j’ai eu des hauts et des bas… Pendant certaines périodes je travaillais moins d’une heure par jour. Cependant, chacun apprend différemment et même si je ne m’en rendais pas compte sur le coup cette petite charge de travail m’a permis d’avancer plus que si je me forçais à travailler 6h par jour. Je pense que le plus important est d’arriver à trouver son propre fonctionnement et de bien s’organiser !
Cette année j’ai passé seulement deux concours : Nice et Lyon (Toulouse étant le même jour que Nice, ayant raté les dates d’inscriptions pour Montpellier (oups) et Marseille étant après les résultats pour Nice, le nombre de villes s’est considérablement réduit ).
Les résultats ont mis beaucoup de temps à arriver (je vous souhaite moins d’attente que l’année dernière), mais au moment où j’ai reçu mon mail, bonheur, joie et enchantement : admissible à Nice ! C’était ma ville donc j’étais très contente, et comme vous l’entendrez souvent : il ne suffit que d’un !
Alors bon courage à vous tous pour affronter ces épreuves, et n’oubliez pas, on a tendance à mettre ceux qui ont réussi sur un piédestal, mais VOUS êtes les prochains à réussir.  »

Témoignage écrit d’Emma :

« Salut tout le monde, je m’appelle Emma et je suis étudiante en première année d’orthophonie. Après un bac S j’ai décidé de me lancer dans des études de médecine. Cette année a été à la fois l’année la plus difficile de ma vie mais également la plus enrichissante puisqu’elle m’a permis de comprendre qui j’étais et ce qui était important pour moi. Ainsi après une longue réflexion, je me suis réorientée vers des études d’orthophonie.

Pour me préparer au mieux à ces concours je me suis inscrite dans une prépa. Au niveau de la méthode de travail je me suis surtout basée sur les supports que nous fournissaient nos profs. Ils nous donnaient chaque semaine des fiches d’environ 1000 mots de vocabulaire… Oui vous avez bien lu! Selon moi il vaut mieux d’abord se concentrer sur les mots des annales et si vous avez le temps vous pouvez les compléter avec des listes de vocabulaire. J’ai également beaucoup travaillé sur le site QCM plus. Je vous conseille vivement de l’utiliser : il permet de bien compléter votre préparation avec des examens blancs toutes les semaines et surtout les annales corrigées. Revoir les bases de grammaire vous permet aussi de gagner facilement des points.

Pour ce qui est du concours de Nice, j’ai beaucoup travaillé sur les annales de maths : essayez de faire toutes les épreuves possibles car d’une ville à l’autre c’est souvent les mêmes types d’exercices qui tombent. Pour la culture G, c’est assez difficile de bien préparer cette épreuve. Vous pouvez vous faire des fiches sur les membres du gouvernement, des informations sur l’actualité, des événements sportifs nationaux, des personnalités décédées dans l’année… Pour la biologie, je vous conseille de revoir vos cours de terminale. Et pour cette fameuse épreuve d’anglais, vous pouvez éventuellement enrichir votre vocabulaire avec des termes médicaux qui concernent l’orthophonie… Cette année par exemple il nous a été demandé de traduire des mots selon leur contexte dans une phrase.

La veille de l’épreuve, essayez d’avoir une bonne nuit de sommeil, c’est important pour être le plus en forme possible le jour J. Prévoyez d’arriver bien en avance afin de pouvoir vous familiariser avec les lieux et de vous décharger d’un stress supplémentaire. Je vous conseille aussi d’apporter de quoi grignoter entre les épreuves : cela permet un regain d’énergie pour être au top à chaque épreuve!  »

Témoignage écrit de Myrtille :

« Je me souviens surtout de l’écrit de Nice que j’étais malade comme un chien et que j’ai dû déconcentrer toutes les personnes autour de moi sur un rayon de 10 mètres. Ce genre de fille que vous ne voulez surtout pas avoir à côté de vous.
Mais ce qu’il faut retenir de cette anecdote c’est que même si vous arrivez complétement amorphe le jour d’un concours, il ne faut pas vous laisser abattre et mobiliser toute l’énergie qu’il vous reste.

Les conditions dans lesquelles j’ai passé ce concours me laissent donc peu de souvenirs, mais je vais essayer d’en rassembler un maximum.

En biologie, je me souviens avoir regretté de ne pas avoir révisé plus régulièrement, parce que toutes les questions me paraissaient familières. Donc si tu es bon(ne) élève, pas de souci à se faire.

En anglais, j’avais mal lu la consigne (on a beau faire attention le stress vous métamorphose), et je n’avais pas vu qu’on pouvait cocher plusieurs réponses. Mais les questions n’étaient pas vaches et relativement faisables.

Le français et la culture g n’étaient pas particulièrement surprenants, vraiment des questions types concours, si ce n’est que les questions en culture g étaient très actuelles.

L’épreuve la plus surprenante, qui a été pour moi la plus agréable, c’était la compréhension de texte. Cette épreuve nous fait un peu sortir de l’esprit concours car elle ne nécessite pas de révision particulière, il faut juste s’y mettre en ayant l’esprit très ouvert, en se laissant aller à son intuition (tout en gardant son bon sens dans un petit coin de sa tête).

Globalement, je pense que c’est un concours assez ouvert et innovant où il n’est pas nécessaire de se presser à outrance. Je vous conseille donc de vous poser, de souffler un bon coup et d’y aller aussi sereinement que possible. »

Témoignage écrit de Magali :

« Je m’appelle Magali, j’ai 22 ans et je suis entrée cette année en première année d’Orthophonie à la faculté de Nice. Après une prépa à la sortie d’un bac S (et de nombreux échecs), j’ai décidé d’entamer une licence de Sciences du langage que j’ai validée à Nice (où je suis née). Je continuais tout de même à travailler le concours de mon côté grâce à une prépa en ligne durant ma L1. Par « chance », je suis tombée en amour avec cette licence et de ce fait, gérer les deux a été pour moi très compliqué. Je ne passais plus qu’une seule ville, Nice, par choix mais aussi par contrainte (trop de temps à consacrer et d’argent que je n’avais pas). Aussi, malgré sa dictée légendaire, Nice était le concours qui me correspondait et me « plaisait » le plus (les QCM et moi ça fait 2 !). Mais cette année (l’année de ma L3), j’apprends que les choses ont changé et que Nice fait maintenant partie de ces villes qui sélectionnent des milliers de personnes grâce à ce système. Très déçue et dépitée, je m’inscris sans grand enthousiasme cette année encore (pour la 5ème fois, et oui c’est possible !). Sans me préparer plus que ça mais en comptant sur mes acquis et mon expérience (j’avais gardé mes cours de prépa au cas où…), je me présente le jour-J à Saint-Jean, ma deuxième maison après tout ce temps ! Ce jour-là, j’avais décidé de manger avec une copine de fac en stage avec moi juste en face pour me détendre. Dans le restaurant se trouve une grande tablée d’orthos, que je repère dès le premier coup d’œil (la pression monte !). Je connais l’une d’elle (aujourd’hui dans ma promo, elle se reconnaîtra 😉 ) et nous discutons. Le stress monte mais je suis habituée… Dans la salle, comme à mon habitude, je prends avec moi : le nécessaire pour écrire, à boire et des petits cookies maison (mon indispensable pour tenir les 4h). Les épreuves s’enchaînent vite et je ne vois pas le temps passer. L’anglais, épreuve inédite, me semble assez simple mais piège (!). L’épreuve de compréhension de texte était également particulière, et je pense l’avoir complètement ratée. Les maths et la logique étaient mon point fort, et les sciences pures (biologie) mon point faible. Les épreuves se passent tellement vite que mes réponses ne sont que des réflexes. Après les 4h, petit soulagement. Je prends le train pour rentrer chez moi en me disant que j’étais incapable de juger de ce que j’avais pu donner, les épreuves étant pour la plupart inédites dans cette ville. Maintenant il ne me reste plus qu’à attendre les résultats, sans grand optimisme je l’avoue… »

Témoignage de Pauline sur l’écrit :


« Coucou tout le monde!
Je m’appelle Pauline et j’ai 21 ans. Ayant passé un bac S en 2014, j’ai ensuite fait une année de médecine puis une prepa et enfin 2 années en sciences du langage!
(je ne conseille pas vraiment la prepa, l’emploi du temps trop chargé ne permet pas tellement de réviser de son côté..)
Cette année, avec le concours qui avait beaucoup changé, il fallait donc tout remettre en question et changer de méthode de travail.
J’ai alors fait une prepa en ligne (e-ortho) très utile pour la rédaction, et adopté le meilleur des alliés : qcm+ , un site qui m’a énormément aidé, et qui est vraiment abordable pour nous petits étudiants fauchés!
J’ai passé 4 concours: Lyon, Clermont Ferrand, Paris et Nice.
Étant de la région de Nice, c’était celui sur lequel je misais le plus!
Je stressais beaucoup avant le concours comme je ne savais pas à quoi m’attendre mais je me suis dit que c’était le cas pour tout le monde, et le jour J je suis donc arrivée bizarrement plutôt détendue à st Jean d’Angely, prête à affronter les redoutables épreuves.
Prévoyez une tenue légère, il fait souvent chaud ici et dans les amphis, et bien sûr de quoi grignoter entre les épreuves pour vous booster!
Enfin, les épreuves peuvent commencer et c’est parti:
• Jugement orthographique : l’épreuve que j’ai trouvé la plus facile, des questions que l’on retrouve énormément dans les qcm, (du genre un astérisque, des réveille-matin etc) merci qcm+!!!
• Logique et vocabulaire : pas mal de questions qu’on retrouve aussi beaucoup dans les entraînements, il faut alors vraiment commencer par les questions que vous connaissez bien et laisser les questions qui demandent plus de réflexion pour la fin
• Anglais : on avait un texte de type « médical » et des questions sur les phrases, le seul truc ambigu pour ma part c’est que je ne savais pas si plusieurs réponses étaient possibles ou pas
• Compréhension de texte : quelques textes inspirés de l’actualité, n’hésitez pas à vous intéresser tout le temps aux infos, à ce qui vous entoure (vous pouvez vous abonner à briefme par exemple, une newsletter qui vous fait un récap de l’actu de façon simplifiée)
• Biologie et culture G : un peu de questions style médecine, sur le langage aussi et pour la culture g c’était assez divers cette année!
N’oubliez surtout pas votre feutre noir pour remplir les grilles plus vite, même si dans l’ensemble j’ai trouvé qu’il y avait suffisamment de temps pour répondre aux questions, et se relire tranquillement, ce qui est rare dans les concours
En sortant, je pensais avoir réussi seulement la première épreuve et je doutais vraiment sur le reste, mais finalement, après des semaines d’attente, le résultat tombe: admissible à l’oral!!
Tout le monde peut réussir si vous le voulez vraiment, il faut juste s’armer de courage, s’entraîner encore et encore et ca le fera, promis!! Si vous avez des questions n’hésitez pas:) »

Témoignage de l’écrit de Samantha :

« Coucou tout le monde ! Je m’appelle Samantha, j’ai 24 ans. J’ai eu le concours au bout de la 2ème année de préparation. Je vous donne un petit aperçu de mon parcours : j’ai eu un bac ES en 2012 à la suite duquel j’ai fait 1 an de psycho, et ensuite j’ai enchaîné avec une licence d’anglais ! Rien à voir avec l’orthophonie donc ! Je n’ai pas toujours voulu exercer ce métier, l’idée m’est venue sur le tard, pendant ma 3ème année de licence… Bref ! Donc après cette licence, je décide m’inscrire au CNED pour préparer le concours. Je sais que je suis une bosseuse et travailler seule ne me fait pas peur ! Pendant cette première année que je ne considère pas vraiment comme une année de préparation, je ne fais finalement pas grand-chose. Je bosse avec le CNED certes, mais mon esprit est embrouillé, je me pose beaucoup trop de questions, je suis persuadée (à tort) que mon projet ne se concrétisera pas, parce que je ne pourrai pas me financer etc. Je passe quand même 3 concours : Nice, Montpellier et Marseille. Aucun résultat concluant, vous l’imaginez bien ! Pour ma 2ème tentative, je décide de m’inscrire à une prépa en ligne : e-orthophonie. Je suis surmotivée ! Je savais que je ne respecterai pas à la lettre le planning, mais j’ai utilisé leurs supports de cours pour me faire mon planning. Vu que j’avais un job, il a fallu que je m’organise encore plus. J’ai laissé (un peu) de côté tous mes doutes pour pouvoir bosser sereinement… J’ai finalement passé les concours de Nice, Montpellier, Lyon et Limoges. J’ai eu 2 admissibilités : Nice et Lyon.
Pour le concours de Nice, vous n’êtes pas sans savoir que les épreuves ont changé l’an passé. 5 QCM vous seront proposés : Jugement orthographique, compréhension de texte, logique et vocabulaire, bio et culture gé, et l’anglais. Pour l’épreuve d’anglais, il s’agissait principalement de traduire des mots dans des phrases à caractère scientifique. J’ai trouvé cela étrange car soumis à l’interprétation. Bref, vous trouverez facilement les annales de tout ça. Sinon, j’ai tout gardé, je peux vous les envoyer si besoin. Pour ma part je suis sortie de l’écrit assez satisfaite, en tout cas j’avais fait au maximum. Mais je n’étais pas confiante pour autant car j’entendais les candidats autour de moi qui étaient hyper contents aussi… Mais finalement ça a été concluant pour moi !
Pour terminer quelques petits conseils que tout le monde vous répètera : soyez motivés ! Ne lâchez rien ! Le travail paye toujours… Trouvez VOTRE méthode de travail, ciblez les concours que vous voulez passer. Même seul(e), rien n’est impossible…
Si vous avez besoin de conseils ou des questions, vous pouvez m’écrire ! Je serai ravie de pouvoir vous aider.
En attendant au boulot et à l’année prochaine ! 😊 « 

 

TÉMOIGNAGES DE L’ORAL 2017 :

Témoignage rempli d’espoir de Maïlis, 1A :

« Coucou les futur(e)s ortho !
Voici un petit feedback sur mon parcours : 1 an de classe préparatoire, suivi de deux années de sciences du langage parcours EPF. J’ai passé le concours de Nice lors de mes deux dernières années. La seconde année de préparation a été très difficile, j’ai passé 11 concours et n’en ai eu aucun ! Ce fut une grosse déception, il a fallu accepter l’échec, se remettre en question, mais la motivation a repris le dessus et me voilà repartie pour une année de plus. Cette année, j’ai passé 7 concours, et mes méthodes de travail changent : réorganisation du répertoire de vocabulaire/ planning de révisions pour la semaine/ révisions intenses via mes bibles : Vuiberts, site QCMplus qui m’a énormément guidée et surtout aidée, sans compter le CNED, les cours de prépa, puis ceux de la fac. Si j’ai un conseil à vous donner c’est surtout de ne pas vous éparpiller dans votre travail (chose que j’ai faite lors de la deuxième année), il faut vraiment savoir se focaliser sur les choses les plus tenaces, sur les épreuves les plus redoutables de chaque concours. Pour Nice, je me suis beaucoup entraînée sur la dictée (Je remercie ma mère à ce jour qui a dû se lever tous les matins pendant quelque temps pour me faire travailler !!), le vocabulaire, les tests psychotechniques puis pour ce qui est des épreuves rédactionnelles : cela relève d’un entraînement quotidien, je ne me suis pas acharnée pendant une semaine juste avant à faire des synthèses ou des disserts’ 😉 Les épreuves du concours ne sont pas à l’abri d’être modifiées, mais sachez vous focaliser sur votre travail, restez dans votre bulle, et surtout, ne cessez jamais de croire en vous. Moi aussi, il y a quelques mois je passais ma vie sur Facebook à lire tous les témoignages, et je me disais que jamais le mien n’y serait, que j’étais nulle, et que toutes les autres étaient des déesses trop intelligentes ahah !! Aujourd’hui j’ai réussi, je me suis accrochée et j’ai essayé de rester motivée le plus possible. Alors vous qui lisez toutes nos petites histoires, vous avez votre place. J’ai eu la chance d’avoir une super coloc cette année qui passait les concours en même temps que moi, et cela m’a été d’un plus grand réconfort. J’ai également eu la chance d’avoir une super amie (qui se reconnaîtra) qui était déjà en école à Nice, qui m’a accueillie telle une warrior et qui m’a donné énormément de force.
Enfin, sachez faire une licence de sciences du langage en parallèle du concours est réellement possible. Beaucoup se focalisent sur les prépas et ont peur de ne pas réussir à tout gérer, mais la fac de sciences du langage est « compatible » avec la préparation au concours et je ne regrette en rien à ce jour de l’avoir faite. Tout est une question d’organisation, et aussi de priorité.
Enfin, Le jour où j’ai appris ma pré-admissibilité, (ah la fameuse dictée redoutable de Nice !) c’était la première fois en 3 ans que j’avais une minime lueur d’espoir. Un regain de motivation s’est emparé de moi, et je n’ai plus rien lâché jusqu’à l’oral !
Sachez garder un rythme de travail intense et assidu, profitez des gens qui vous aiment, qui vous soutiennent, et la vie paraîtra tellement plus simple. Le concours d’orthophonie a été le parcours du combattant pour moi, il a fallu s’accrocher jusqu’à la dernière minute, et malgré toutes les baisses de moral j’y suis arrivée. Si nous nous y sommes, vous pouvez y être aussi, rien n’est insurmontable quand on a une force de travail, et surtout quand on garde au maximum un mental d’acier. Exhortez-vous à vous dire « ET POURQUOI PAS MOI ? » quand vous arrivez à un concours, ce n’est pas parce que vous êtes énormément que vous n’avez pas votre place ! J’ai mis trois ans avant d’avoir la mienne, et je me disais une chose : parfois c’est la dernière clé du trousseau qui ouvre la porte…
Hâte de vous rencontrer !!!
Maïlis. »

Témoignage d’Eloïse, notre super VP Comm’:

« C’était ma deuxième année de préparation aux concours et donc la deuxième fois que je passais le concours de Nice.
Premièrement, si vous arrivez la veille, laissez vos fiches de révisions dans vos valises. Allez vous promener au bord de la mer et profitez un peu du soleil pour vous détendre (Le beau temps toute l’année c’est l’un des avantages de la ville de Nice). Cela fait des mois que vous vous préparez donc vous êtes prêt(e)s à affronter ces épreuves ! Il faut simplement vous détendre et vous reposer pour être à 100% de vos capacités le jour des épreuves.
Ensuite vient le jour J !
Pourtant de nature assez stressée j’y suis allée dans un esprit étonnamment détendu et c’est peut-être ça la clef : ne pas se mettre une trop grosse pression sur les épaules. Le concours s’est déroulé l’après-midi à la fac de Saint Jean d’Angely, facilement accessible en tram de tout le centre-ville de Nice. Je suis donc arrivée à la fac et ait attendu devant le parvis où les premières années nous attendaient pour nous encourager. Vient l’heure de rejoindre son amphithéâtre dont la direction est très bien indiquée dans l’université donc n’ayez pas d’inquiétude sur ce point !
Attention ! N’oubliez pas, en vous préparant le matin, qu’à Nice il fait souvent beau et donc chaud dans les amphithéâtres de l’université. Mettez donc évitez les gros pulls et prévoyez plutôt plusieurs couches de vêtements pour pouvoir les enlever en cas de chaleur et surtout, prévoyez de l’eau.
A l’heure de convocation, on entre dans l’amphithéâtre après que l’administration ait vérifié notre convocation et notre carte d’identité. Pensez aussi à aller aux toilettes avant de rentrer dans la salle car vous ne pourrez plus en ressortir avant la fin des épreuves !
On s’installe tous (évidemment, pensez bien à éteindre vos portables et à les ranger dans vos sacs) et c’est parti!
On commence par la synthèse de document sur un sujet que j’ai trouvé assez amusant (pokemonGo). Puis vient la dictée, l’épreuve de vocabulaire et réflexion et enfin l’épreuve de dissertation. Les épreuves s’enchaînent assez rapidement il faut donc essayer de ne pas ressasser. Il ne faut plus penser à l’épreuve passée et essayer de se concentrer sur la suivante. N’écoutez pas les commentaires que d’autres candidats peuvent faire autour de vous car cela ne pourrait que vous déstabiliser. Il ne faut pas se poser de questions ni écouter ses ressentis mais seulement faire de votre mieux dans les épreuves suivantes. Et même si vous avez trouvé cela difficile, dites-vous que les autres ont sûrement pensé la même chose ! Faites-vous confiance. Vous n’êtes pas là par hasard ! Cela fait des mois voir des années que vous préparez ces concours. Vous avez donc autant de chances que n’importe quel autre candidat de cet amphi !
Après ce marathon d’épreuves, on pose enfin tous nos stylos à la fin de la dissertation. Je suis épuisée et en même temps déçue par certaines épreuves que je pense avoir ratées. Je ne ressors pas satisfaite de moi dans ce concours mais heureuse que cette journée se termine enfin. Comme quoi, nos ressentis peuvent se révéler complètement faux ! Je me rappelle que nous sommes ressortis plus tard que ce qui était indiqué sur la convocation donc prévoyez de la marge si vous comptez prendre le train ou l’avion le soir même.
Finalement, après des mois d’attentes je ne reçois pas de mail m’éliminant à la dictée. Premier soulagement très vite rattrapé par le souvenir des autres épreuves. Après de nombreuses déceptions sur d’autres résultats d’écoles je reçois enfin la convocation pour l’épreuve orale! »

Témoignage de Camille, notre trésorière, 1A :

« Hello les futur(e)s niçois(es)!

Après mon bac S, je décide de me lancer dans l’aventure des concours et je m’inscris en prépa. Je fais deux années à aix-en-provence qui se soldent par deux cuisants échecs. Je vous passe les détails de cette période difficile. Mais je choisis quand même de ne pas abandonner et je m’accorde une dernière chance pour réaliser mon rêve en m’inscrivant en Sciences du langage parcours EPF à Montpellier.
Pour cette troisième année de concours, je vous avoue avoir longuement hésité à repasser le concours de Nice puisque j’avais eu un lamentable 0 à la dictée les deux années précédentes. Mais habitant dans la région niçoise, je me dis que ça ne me coûte rien d’y aller et que ça vaut quand même le coup de le retenter.
Concernant ma préparation aux épreuves, je n’ai pas préparé Nice plus qu’un autre, je faisais des synthèses régulièrement, je travaillais le vocabulaire pour tous les autres écrits, je faisais environ 2 ou 3 dictées par jour, pour préparer Nice mais aussi Limoges où il y a une dictée mais je le prenais aussi comme un entraînement d’orthographe utile à tous les autres écrits. En gros, c’est un travail quotidien mais qui ne m’a pas servi seulement pour Nice.
Mes outils indispensables pour travailler: Les vuiberts, le grévisse et QCM +. Je vous les conseille tous les yeux fermés 🙂. Un travail en amont très important, c’est d’essayer de s’ouvrir l’esprit, d’être curieux et intéressé par le monde environnant. Cet état d’esprit vous servira beaucoup dans tout ce qui est rédaction.
Le jour J arrive. Le lieu du concours est très facile d’accès. Il faut prendre le tram (il n’y a qu’une ligne) direction «Hôpital Pasteur» si vous venez de la gare et descendre à «Saint-jean d’Angély».
Pensez aussi qu’il y a plus de chance pour qu’il fasse chaud que froid à Nice, donc abandonnez vos cols roulés! Pensez bien à prendre une bouteille d’eau (attention pas de pipi de l’après-midi alors allez-y avant!), de quoi grignoter entre les épreuves car elles vous pompent toute énergie. Le concours de Nice tombe pendant la période où tout s’enchaîne, on peut facilement se sentir dépassé donc essayez d’avoir une bonne alimentation, de ne manquer de rien pour que votre corps et votre cerveau soient au maximum! N’oubliez pas que le corps et l’esprit entretiennent un lien très étroit, il est important que vous vous sentiez bien dans vos baskets 😉
Pendant le concours, je sens que les épreuves se déroulent plutôt bien surtout parce que j’arrive à maîtriser mon stresse ce qui est une grande première (pour le stresse j’ai fait de l’acupuncture et je prenais des fleurs de Bach, elles sont très efficaces et naturelles. À vous de trouver aussi vos petites astuces!).J’arrive à finir mes épreuves dans les temps. Mais je ne suis pas très confiante sur certains points et forcément je doute de ma performance.. mais surtout ne PAS Y PENSER pendant que vous continuez à composer. C’est très important de rester focalisé sur l’épreuve qui arrive et ne pas se décourager pour une épreuve «loupée». Il y a forcément des épreuves moins bien réussies, mais ça ne compromet pas du tout l’admissibilité !
Pour finir avec les conseils, je vous dirai un chose: Capacité d’adaptation. Soyez polyvalents, prêts à faire n’importe quelle épreuve le jour J. L’année dernière on a eu une petite surprise: plus de vocabulaire à rédiger comme avant mais un joli QCM de français avec de la bio et des maths. Je n’avais pas du tout révisé les maths pour Nice, mais on s’adapte! Nous étions toutes dans le même cas donc finalement personne n’était avantagé. Il ne faut pas se laisser déstabiliser par le changement. C’est une qualité qui vous sera utile pour les concours mais aussi dans votre future vie d’orthophoniste.
J’avais perdu tout espoir d’étudier un jour dans ma région adorée, et maintenant je suis la plus heureuse de pouvoir vivre à Nice. Alors croyez-y jusqu’au bout, mon parcours a été tumultueux mais vous voyez qu’au final le principal c’est de pouvoir faire ce qu’on a envie et peu importe le temps que ça prend. Apprenez à vous connaître, faites-vous confiance et lancez-vous!
Bon courage pour votre préparation et j’espère vous revoir très bientôt à Nice!  »

Témoignage d’Alba:

La veille du concours, préparez à l’avance vos affaires et faites attention à ne rien oublier (convocation, stylos…). Je conseille d’acheter un feutre noir de moyenne épaisseur car il est plus facile et plus rapide de remplir les cases des QCM avec. Un coup de feutre suffit pour que la case soit remplie au lieu de la colorier au stylo.

Le jour-même, je suis arrivée sur les lieux du concours avec mes amies de prépa, nous étions toutes stressées car Nice est notre ville d’origine!

J’ai mangé chez moi avant de venir étant donné que les épreuves ont eu lieu l’après-midi. D’ailleurs, ne mangez pas trop le midi sinon vous ne serez pas en pleine possessions de vos capacités, la digestion faisant son effet. Ne buvez pas non plus de café car il a tendance à rendre nerveux. Personnellement, pour lutter contre le stress, je fais de petits exercices de respiration ventrale qui ralentissent le rythme cardiaque et apaisent.  J’ai aussi acheté un spray anti-stress à base de plantes (environ 15 euros, je ne sais pas si ça marche vraiment mais cela peut fonctionner sur le plan psychologique). D’ailleurs, 1 mois avant le concours, j’ai acheté des compléments alimentaires (du magnésium, une dizaine d’euros en moyenne) pour améliorer mes capacités de concentration et de mémorisation et aussi pour être moins fatiguée à la fin de chaque séance de révision. Prenez une bouteille d’eau mais ne buvez pas trop car la sortie est interdite, même pour aller aux toilettes (allez-y absolument avant car cela est considéré comme un abandon), et un petit encas ainsi que des mouchoirs, doliprane… juste en cas d’urgence. Bien sûr, prenez une MONTRE pour gérer votre temps !!!

Le conseil principal que je donnerais est de ne pas réviser le jour même, voire la veille. En effet, vous devez vous préparer psychologiquement à cette journée spéciale et réviser dans la précipitation ne vous fera qu’encore plus stresser. À la sortie des épreuves nous serons présentes avec un petit buffet pour vous féliciter de vos efforts !

Bonne chance à tous! Alba  »

Témoignage de Célia :

« Bonjour les filles ! J’espère tout d’abord que mon témoignage vous aidera à relativiser ce concours de Nice et qu’il vous apportera la satisfaction qu’il faut le tenter !!! Je m’appelle Célia, je suis actuellement étudiante en première année d’orthophonie à Nice ! J’ai obtenu un bac ES, j’ai ensuite poursuivi et validé une première année en Sciences du Langage. L’année suivante, je me suis engagée dans une préparation aux concours : je n’ai obtenu aucun écrit cette année-là. J’ai recommencé cette année de préparation avec persévérance et ce n’est que cette année que j’ai tenté le concours de Nice. J’avais beaucoup hésité en première année de préparation mais tous mes professeurs m’ont convaincu de le passer la seconde année ! Ce concours m’effrayait beaucoup ! J’ai alors compris que les entraînements à répétition était le meilleur moyen d’y arriver ! Je me suis alors entraînée dans les temps imposés des épreuves réelles ! Je n’ai jamais réussi à finir un exercice dans les temps impartis sauf le jour j !!! Le stress, tant qu’il est positif, est bénéfique ! A l’approche du concours, j’étais vraiment anxieuse. J’avais réussi à obtenir de bonnes notes dans les épreuves en entraînement mais toujours pas en finissant dans les temps. Concernant le déroulement de l’écrit, j’ai été hébergé par une amie qui était avec moi en première année de préparation et qui avait obtenu son concours à Nice ! Les étudiants en orthophonie sont très accueillantes et elles n’hésiteront pas à vous faire une place si jamais vous êtes un peu en galère pour le logement ! J’ai donc passé une bonne soirée en compagnie de copines et ça m’a fait beaucoup de bien de penser à autre chose la veille de ce concours ! Le lendemain, mon amie en question était au courant de tout le déroulement de la journée. Je n’avais plus qu’à me laisser guider. Elle nous a donc accompagné sur le lieu du concours (une autre copine et moi-même), plutôt en avance (11h). Cela me rassurait d’y être même si les épreuves ne commençaient qu’à 14h ! La présence des premières années en orthophonie m’a permis de me détendre ! Elles répondaient à mes questions avec grand plaisir ! Elles me donnaient confiance ! A 13h45, nous nous sommes dirigées vers nos amphi respectifs. La convocation et la carte d’identité étaient demandées à l’entrée des salles. Nous avons émergé et nous nous sommes installés à nos places. Passer aux toilettes avant le démarrage des épreuves est un précieux conseil ! Nous ne pouvions pas sortir des amphi pendant les 4h d’épreuve ! Nous avons alors commencé les épreuves à 14h. Les temps des épreuves étaient très courts pour la quantité de rédaction et de réflexion qu’il fallait fournir ! Les entraînements ont finalement payé ! J’ai réussi à répondre aux consignes dans les temps impartis même si je n’étais pas très certaine de la qualité de mon travail. Il faut y croire et se donner les moyens d’y arriver !!! Quand on veut, on peut !!! Les épreuves annoncées sur le site de l’université de Nice étaient celles sur lesquelles je m’étais entraînées et nous n’avons pas eu de surprise (synthèse, dissertation, dictée, QCM français, QCM logique). Attention : le contenu du concours pourrait changer ! Je pense qu’il faut se préparer à tout et être assez ouverte sur ce que l’on peut nous demander ! Enfin, le concours de Nice a la réputation de faire un peu peur… Mais j’ai préparé mes concours pendant presque 3 ans et je n’ai tenté Nice qu’une seule fois… et finalement je n’ai obtenu que ce concours !!! Obtenir un concours quel qu’il soit et notamment Nice où il y fait très beau et où la vie y est très agréable est la plus belle des récompenses après tant de travail acharné !!! Croyez en vous jusqu’au bout ! 🙂  »

Témoignage d’Elisa, notre super délégué de 1A: 

Coucou tout le monde ! Voici mon petit témoignage des écrits 2017 de Nice. Je m’appelle Elisa j’ai 20 ans et je viens de Nice. J’ai préparé les concours pendant 2 ans : 1 année en prépa où je n’ai rien eu et la 2ème où j’ai obtenu le concours de Nice, comme quoi comme plusieurs l’ont déjà dit : il en suffit d’un. Année assez difficile pour moi car j’avais décidé de préparer les concours seule chez moi…Comme vous pouvez vous en doutez, le concours de Nice était donc celui que je voulais le plus mais aussi celui que je redoutais le plus. Venant d’un bac S, je me suis énormément entraînée aux épreuves rédactionnelles.

J’ai été éliminée à la dictée la première année. J’ai donc commencé à travailler dès le début de l’été. Pas intensivement mais assez régulièrement pour ne pas perdre tout ce que j’avais appris pendant l’année. Puis à partir de septembre jusqu’à février j’ai travaillé un maximum pour mettre le plus de chances de mon côté. Arrive le 10 mars. C’est plutôt détendue que j’arrive au campus de Saint Jean d’Angély. Les étudiantes orthos de Nice étaient là pour nous accueillir, nous rassurer et nous détendre.

Les épreuves se déroulaient de 14h à 17h30 sans pause donc pensez à passer aux toilettes ! Nous avions juste 15 minutes de répit après chaque épreuve pendant lesquelles les surveillants ramassaient les feuilles, comptaient etc… Nous étions 779 candidats au total.

  • A 14h, nous avons commencé par la classique synthèse de docs, épreuve qui me faisait le moins « peur ». Nous sommes tombés sur le phénomène Pokémon Go. Comme chaque année beaucoup de textes à lire en 1h30. Pour ne pas me laisser submerger par le temps, je lisais les gros titres, je surlignais les éléments importants puis je notais en brouillon l’idée globale de chaque doc. J’étais plutôt inspirée par le sujet donc j’ai réussi à vite me mettre dedans. J’ai lu les docs en 30 min puis j’ai consacré 1h à mon plan et la rédaction de ma synthèse. J’ai réussi à finir dans les temps mais je n’ai pas eu le temps de me relire… Entraînez-vous bien à lire vite et à trier rapidement les infos des différents textes !
  • A 15h45 : la dictée, l’épreuve éliminatoire (si vous obtenez une note inférieure à 6/20). 20 minutes de stress. Les fameuses 5 longues phrases. Il faut s’entraîner à écrire assez vite, ne pas tomber dans les pièges avec les inversions de sujet, les homonymes etc. Il faut s’y entraîner toute l’année : perso j’en faisais une par jour. J’ai réussi à pas mal m’en sortir même si en sortant j’ai commencé à avoir de gros doutes.
  • A 16h20, l’épreuve de vocabulaire – réflexion. 40 minutes. L’intitulé de l’épreuve avait changé par rapport à l’année dernière, on ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. J’avais très peur des mots de vocabulaire à définir : mon gros point faible. Même avec de l’entraînement, à la fin de l’année j’avais beaucoup de mal. Donc épreuve très stressante pour moi jusqu’à que je découvre le sujet : un QCM ! Questions de logique, de raisonnement, de mots de vocabulaires, de connaissances de la langue française et de culture G.
  • A 17h15 : la dissert. Dernière épreuve de 20 minutes. Je ne me souviens plus vraiment du sujet mais c’était quelque chose du genre « Est ce que choisir les lois qui nous régissent nous rendent plus libres ? » Il ne faut pas se laisser impressionner par le temps. Il faut soigner au maximum l’intro et la conclusion. L’épreuve passe très vite.

En sortant des épreuves, j’étais plus ou moins confiante mais en y réfléchissant trop je me suis vite laissée décourager et j’avais l’impression d’avoir tout raté…Il a fallu attendre les résultats jusqu’au 10 mai. Mais là encore, gros coup de stress : ceux qui étaient éliminés recevaient un mail et ceux qui avaient réussi la pré-admissibilité ne recevaient rien du tout ! J’ai actualisé mes mails toute la journée jusqu’à minuit pour être sûre de n’avoir rien reçu (ils aiment bien jouer avec nos nerfs).  C’est 10 jours plus tard que j’ai reçu la bonne nouvelle : j’étais convoquée à l’oral !!!Vous l’avez compris, l’épreuve écrite de Nice demande beaucoup d’entraînement mais n’hésitez pas à le passer car c’est un concours où il n’y a pas beaucoup de candidats qui se présentent… Je vous souhaite bon courage ! Ne lâchez rien, croyez en vous et donnez-vous les moyens d’y arriver. Avec de la motivation et de la détermination, tout est possible !

Si vous avez des questions n’hésitez pas : elisaphily@gmail.com

Elisa »

Témoignage de Léa L, 1A: 

« Bonjour tout le monde, j’espère que vous allez bien et que vous êtes au taquet pour les concours d’orthophonie de cette année. En tout cas, moi, je suis prête pour vous soutenir !Concernant le concours de Nice, que dire ??? L’écrit selon moi n’est pas très compliqué et il est accessible à tous. Si j’ai réussi à avoir le concours de Nice l’année dernière, alors il n’y a aucune raison pour que vous le ratiez ! Petite parenthèse, les conseils qui vont suivre sont des conseils que vous pourrez réutiliser pour d’autres écrits.Concernant les épreuves écrites, première chose qui pour moi est la plus importante est de venir à l’aise ! Si vous êtes serrés dans vos vêtements ou alors qu’ils vous grattent, vous n’arriverez pas à totalement vous concentrer sur les épreuves. Donc le vieux jogging et le tee-shirt tout déchiré dans lesquels vous êtes à l’aise sont de sortie durant cette journée. Oubliez la drague, vous aurez tout le temps après avoir eu un concours hihi !!! Deuxième petit conseil, qui change tout je vous assure : concernant les stylos. Une technique que j’ai utilisée à chaque fois est de venir avec une pochette plastique. Vous y mettez tous vos stylos et vous vous ramenez avec votre pochette le jour de l’écrit. Ca vous évite de perdre 5 milliards d’années à chercher vos stylos au fond de votre sac et à en mettre partout sur votre table, et donc perdre de la place inutilement… Je vous préviens tout de même que certaines écoles n’acceptent même pas ces pochettes plastiques (notamment Lille) mais dans mon souvenir, Nice n’y voit aucun problème, tant que la pochette est transparente. Conseil suivant, concernant votre hydratation. Sachez que Nice n’autorise pas les pauses « pipi » durant deux épreuves (pour les filles qui ont une petite vessie comme moi, ça n’est pas simple). C’est pourquoi je vous conseille de ne pas venir avec une immense bouteille d’eau. En effet, plus la quantité d’eau que vous allez voir devant vous sera importante, plus ça va vous donner envie de boire… et donc d’aller aux toilettes ! Je vous conseille alors de prendre une petite bouteille d’eau, histoire de ne pas mourir d’hydratation durant cette journée de labeur, et pourquoi pas un petit encas (les barres de céréales, ma vie !)…

Je crois que j’ai fait le tour avec mes petits conseils. N’oubliez pas les essentiels (marquez-le partout pour être sûr de ne pas oublier !) : la convocation, la pièce d’identité, votre montre (il me semble qu’aucune horloge ne se trouve dans la salle), boisson/encas, stylos (dans votre pochette si vous suivez mon conseil)… N’hésitez pas à nous contacter en cas de questions (on est aussi là pour ça !), mais on sera là pour vous soutenir le jour J !

Gros bisous à tout le monde, Léa  »

Témoignage de Léa C, VP Comm’ : 

 » Habitant pas très loin de Nice je suis venue au concours en voiture le matin avec des copines en prévoyant large pour ne pas être prise de panique quant à l’heure.  Nous avons mangé au soleil à côté du lieu de l’écrit qui en passant est accessible en tram et en bus très facilement, c’était très agréable et ça permet d’être bien avant les épreuves et surtout motivé à bloc pour décrocher cette merveilleuse ville! Pour appréhender au mieux un concours il faut prévoir un élastique pour s’attacher les cheveux, de quoi grignoter en cas de baisse d’énergie (bonbons, amandes, mais chocolat à éviter, une petite tache sur la copie est vite arrivée), de l’eau, doubles stylos au cas où, et surtout une montre, c’est vraiment essentiel. On ne sait jamais quelle température il va faire dans les amphis alors faites en sorte de pouvoir vous couvrir/découvrir facilement. Il faut vraiment aborder les épreuves en étant positif, c’est primordial, et également savoir gérer son temps : dès que je ne savais pas la réponse je passais et j’y revenais à la fin si j’avais le temps. Si gérer son temps est important il faut aussi savoir gérer … le stress, même si c’est loin d’être évident je vous l’accorde ! Tout le monde est logé à la même enseigne, la difficulté est la même pour tous alors ne lâchez rien ! C’est possible !A chaque fin d’épreuve je savais que j’avais fait des erreurs et j’avais tendance à être déçue mais je mettais ça entre parenthèses pour aborder au mieux l’épreuve suivante.J’aimais beaucoup parler aux étudiant(e)s à côté de moi quand on le pouvait, cela me faisait penser à autre chose l’espace de quelques minutes. N’hésitez pas non plus à parler avec des étudiantes qui ont eu le concours pour vous remotiver et vous projeter, ça aide beaucoup ! Restez motivés et ne lâchez pas de vue votre objectif.

Au plaisir de vous aider et de vous accueillir 😉 !

Léa  »

Voici un témoignage de l’écrit 2016…

Attention, le modalités du concours ayant changé, les informations concernant les épreuves écrites ne correspondent pas à celles de cette année mais les témoignages vous serviront quand même ! 

« – Vos souvenirs les plus détaillés que vous avez du concours de Nice, sur les épreuves écrites et orales :

A l’écrit, 5 épreuves :
1) 14h-15h30, synthèse de documents
2) 15h45-16h05, dictée
3) 16h20-16h40, vocabulaire
4) 16h55-17h15, épreuve de réflexion
5) 17h30-17h50, dissertation
Les deux années où j’ai présenté le concours, le timing n’a pas été respecté. Ils ont toujours pris du retard (donc attention si les candidats doivent prendre un train ou avion pour rentrer chez eux!) Les deux fois j’étais au petit Valrose (je suis en début d’alphabet) et la 2° année ils n’avaient pas assez de photocopies pour l’épreuve de vocabulaire!!! Il en manquait au moins 20!
Je les ai trouvés très stricts sur les tenues vestimentaires (pas de grosse écharpe autorisée par exemple), sur les objets sur la table (pas de trousse). Et attention, téléphones portables évidemment interdits, donc penser à prendre une montre (moi j’avais un réveil matin assez gros pour bien voir l’heure!)
A l’oral, les gens sont convqués à la même heure par vagues de 2 heures (de 8 à 10h un groupe, de 10 à 12h un autre groupe…)

– Vos ressentis sur ce concours et sur les autres si vous en avez passé plusieurs:

Je n’ai passé que Nice. J’ai trouvé bien plus facile de ne présenter qu’un concours que de devoir en préparer plusieurs parce que ça m’a permis de m’entraîner bien à toutes les épreuves! J’avoue que je redoutais particulièrement la synthèse de documents et la dissertation, parce que je n’aime pas bâcler mon travail et que j’avais l’impression de n’avoir pas le temps suffisant pour faire ces épreuves correctement. Survoler les textes au lieu de les lire, établir plan / intro / conclusion dans la tête au lieu de pouvoir les mettre en forme au brouillon… a été coûteux pour moi. J’étais donc contente que la synthèse de documents soit la 1° épreuve, pour m’en débarrasser et me la sortir de la tête!
A l’oral, la 1° année, je suis sortie en sachant que je ne serais pas prise. Comme je n’avais pas fait de prépa, je n’avais pu trouver que très peu d’infos sur les épreuves qui m’attendaient et j’ai été très déstabilisée. En plus, lors de l’entretien de motivation, à chaque qu’on m’a coupé la parole c’était pour me parler d’échec (au concours, à une U.E. si j’intégrais l’école, avec un patient si j’arrivais à devenir orthophoniste!!) donc je sentais bien que ce n’était pas bon. J’ai eu 30/100! La 2° année, j’y suis allée plus confiante, en connaissant les épreuves qu’on allait me faire passer, en m’attendant à des questions négatives (mais il n’y en a eu aucune!) Du coup j’étais moins prise au dépourvu et j’ai pensé que j’avais vraiment mieux réussi les épreuves. J’ai eu 32/100!!!!!! MDR! Bref! Je ne sais pas ce qu’ils attendent des candidats à l’oral! Et je trouve regrettable qu’il n’y ait aucune communication sur le contenu des épreuves et les attentes du jury, ou sur les barèmes (à l’écrit comme à l’oral!)
Ce que je crois pouvoir dire, c’est qu’ils attachent de l’importance à la représentation qu’on a du métier d’orthophoniste, et surtout qu’ils cherchent à savoir si cette représentation est plutôt de l’ordre du fantasme ou si on a tenté de récolter des informations auprès de professionnels patentés!

– Un petit mot pour expliquer comment vous travailliez, quelles étaient vos méthodes:

Je suis assez autonome et je ne préparais qu’un concours, je n’ai donc pas fait de prépa. J’ai commandé (la 1° fois où j’ai présenté le concours) les annales à la fac. Je me suis basée dessus pour savoir quoi (et comment) travailler. Ensuite j’ai aussi travaillé sur l’ouvrage « Admis en écoles paramédicales – Concours Orthophoniste, annales corrigées », mais il présentait tous les types d’épreuves des différentes écoles, je n’ai donc pas pu en utiliser tout le contenu.
Pour la synthèse de documents, j’ai eu du mal à me préparer comme il faut parce que c’est une épreuve qui ne se fait qu’à Nice dans ces conditions là! J’ai fait des fiches de méthode avec des bouquins sur la note de synthèse, pour savoir ce qu’on attend globalement des candidats dans ce genre d’épreuves, mais je n’étais pas sûre des attentes du jury niçois qui a poussé l’épreuve à la limite du nombre de documents (maximal) et du temps donné (minimal)
Pour la dissertation, j’ai travaillé la méthodologie et je me suis entraînée sur des sujets d’annales divers et variés. Souvent seulement mentalement dans l’élaboration d’un plan en peu de temps. Je m’inventais des sujets que je tâchais de problématiser.
Pour la dictée,j’ai travaillé sur « Le français pour les Nuls » pour avoir une base de l’essentiel des règles de grammaire qui posent problème (comme l’accord des couleurs ou l’accord du participe passé des verbes réfléchis par exemple) et j’ai fait beaucoup de dictées tirées par les cheveux, parce que celles de Nice sont tordues! Plus l’entrainement sur les annales niçoises que j’ai trouvées!
Pour le vocabulaire, c’est la matière que j’ai préféré travailler! Je ne m’étais pas souvent posé la question de définir des mots avant de me pencher sur cette épreuve. Ca m’a d’abord semblé difficile, puis j’ai trouvé que c’était une question d’entraînement! J’ai noté tous les mots que je lisais (je lis 2 à 3 romans par semaine) que je ne comprenais pas ou dont je n’étais pas sûre du sens. Je les ai notés dans un répertoire avec leurs définitions, j’ai aussi surligné leur orthographe si elle était problématique (c’est très subjectif, chacun n’aura pas les même critères!) et mis en confrontation des mots qu’on a tendance à confondre (ex : bâiller / bailler / bayer, ou détoner / détonner) J’ai aussi surligné en bleu les mots masculins et en rose les mots féminins, pour ceux sur lesquels on a toujours un doute! J’ai relu très régulièrement mon répertoire. Et j’étais heureuse de trouver 3 mots sur les 20 de l’épreuve qui en faisaient partie!! (alcôve, incoercible et intempérant)
Enfin, pour ce qu’ils appellent « épreuve de réflexion », en dehors d’un travail sur les figures de style ou la grammaire (ce que je ne devais pas particulièrement travailler pour Nice) j’avoue n’avoir rien fait de particulier! La culture, on l’a ou on ne l’a pas! Ca ne s’invente pas!!
Vu mes notes pitoyables à l’oral, je n’oserai pas dire ce que j’ai mis en oeuvre : apparemment ça n’a servi à rien, donc autant m’abstenir! LOL

Si on y est, c’est que c’est possible! Je ne crois pas qu’on soit des sur-hommes ou sur-femmes (quoique..!!) Mais juste qu’on a su montrer qu’on avait des compétences certaines dans la langue française et qu’on était motivé(e)s pour suivre un cursus de cinq ans pour une profession sur laquelle on s’est renseigné(e)s !

Sabrina »

…Et un de l’oral :

« On attend dans le couloir, on est plusieurs par heure donc on est rarement seul. On est appelé ensuite par un des membres du jury, et on rentre : pensez à dire bonjour !
Ils étaient 4 dans le jury : deux femmes, deux hommes (psychologue, orthophoniste,..) on s’assoit et on leur donne les papiers à amener (test ORL, photo, et tout), ils les regardent vite fait mais ne les développent pas.
Moi j’ai d’abord tiré mon texte à lire sans ponctuation : un texte sur les griffes des animaux, que je devais résumer brièvement et auquel je devais donner un titre (j’ai très mal réussi)
Ensuite, j’ai tiré au sort un thème : « une phrase à connotation théâtrale », je devais alors écrire une phrase sur une feuille blanche avec un crayon de papier (fournis) en répondant au thème (ils regardent la tenue du stylo, si l’on écrit droit, notre temps de réflexion)
Après, tirage au sort du sujet de réflexion : « temps et climats » : et on commence directement : personnellement j’ai parlé du fait que c’était une des différences notables du monde, qui entrainait des différences de mode de vie, de culture, que cela déterminait aussi des choix de lieu de vie pour certains : j’ai précisé quelques climats au début pour partir du général.
Pour finir : la discussion avec le jury : d’où je viens, le nombre de concours que j’ai passés, ma saison préférée, mes loisirs, pourquoi Nice, et pourquoi est-ce que je pensais avoir été prise seulement à Nice (je n’ai eu qu’un seul oral), questions sur le fait de partir loin de chez moi, sur ma vie et sur moi en général, comment je suis, mes habitudes de vie, discussion aussi sur le concours de Nice en lui-même : comment je l’ai vécu, mon épreuve préférée, plein de blagues sur la dictée.
Au niveau de mes impressions : j’étais très déçue de ce que j’avais fait pendant les exercices, j’avais peur et le stress montait.
Mais la discussion était très très très agréable, j’ai eu l’impression de parler avec des gens intéressés, qui m’écoutaient, de parler avec des gens simples qui cherchaient à savoir qui j’étais. Je n’ai pas eu à dire mes motivations, ou quoi que ce soit, mais je pense qu’avoir dit que j’avais passé 16 concours dans l’année les avait convaincus. Du coup j’en ai profité pour vraiment montrer qui je suis, l’orthophoniste que je pouvais devenir dans leur école. J’ai sorti mon plus beau sourire, et j’ai « profité » de ce moment. J’ai été sincère, j’ai répondu comme j’aurais répondu à des amis, sincèrement et sans me poser trop de questions sur ce que je disais. Je ne voulais pas sortir en me disant qu’ils ne savaient pas qui ils prendraient s’ils mettaient mon nom sur la liste. Je voulais qu’ils se rappellent de moi comme d’une jeune femme souriante et qui ne veut qu’une chose : être orthophoniste !! J’ai un peu oublié toutes les réponses précablées de la prépa, et j’ai montré qui j’étais vraiment, pour être différente de la masse en fait.
Je suis sortie au bout de 25min, déçue des exercices mais contente de rien avoir lâché, de m’être battu, contente aussi de la sincérité de cet échange détendu et souriant.
Au final, j’ai fini 15ème de la liste principale, et je vous assure que ce n’est pas grâce à mes exercices… !!! Après en avoir parlé plusieurs fois avec les différentes étudiantes de la promo, on pense vraiment qu’à Nice ils cherchent des personnes, pas des robots. Ils savent qu’ils ont bien assez de demande, et ils veulent trouver les futures orthophonistes qui leur plaisent par leur sincérité et leur personnalité. Donc montrez qui vous êtes !! Ils détestent les moules tout faits sortant de la prépa, ils veulent voir l’étudiant qu’ils auront en face d’eux pendant 5 ans. Souriez, montrez l’orthophoniste que vous pourrez être…Et ne lâchez jamais rien !!! Soyez battantes, même s’ils vous cherchent un peu ou vous testent, prouvez leur que vous avez votre place dans l’école, faites que votre nom reste dans leur tête…

Allez, à vous de jouer !!! Bonne chance !!

Auréa »

TÉMOIGNAGES DE L’ORAL : 

Léa C :

« Comme j’étais loin sur les listes complémentaires des autres concours auxquels j’avais été admissible, Nice était un peu ma dernière chance et surtout la ville que je voulais; un mot seul pour décrire cet oral : pression. Mais il ne fallait pas que je laisse le stress m’envahir!

Nous voici le jour de l’oral, début juillet sous le merveilleux soleil de Nice. Petit conseil, le jour J  il faut avoir une tenue dans laquelle vous vous sentez bien (et pensez que l’oral se passe à la fac de médecine donc qu’il faut grimper la petite colline quand on arrive en tram et avec certains bus). J’y étais bien en avance pour être sereine et c’est parti : le jury vient me chercher.

Je m’installe donc en face de ce jury de 4 personnes qui me tend un texte sans ponctuation à lire, puis à résumer et à titrer. Ce qui est compliqué c’est de comprendre ce qu’on lit car on est concentré sur la ponctuation manquante, d’autant plus que mon texte contenait des questions et des exclamations! Je n’ai pas vraiment réussi mais dans ce cas-là on oublie et on passe à autre chose pour être à fond sur le reste. Ensuite j’ai tiré un sujet au sort : les animaux de compagnie. C’est un sujet surprenant pour un concours mais le but est d’évaluer nos capacités d’adaptation. Ensuite ils m’ont demandé mon parcours par rapport à l’orthophonie, ce que j’ai fait après le bac, pourquoi avoir fait une prépa, les concours que j’ai passés, mes loisirs et mes qualités/défauts.Ce sont des questions plutôt récurrentes des oraux auxquelles il faut être préparé mais il faut surtout rester spontané! Puis ils m’ont tendu une feuille et un crayon à papier et m’ont demandé d’écrire « une phrase avec une pointe de curiosité ». Feuille ensuite signée et gardée avec ma photo collée dessus ! Cela m’a beaucoup déstabilisée mais s’il y a bien une chose à ne pas faire c’est d’être trop pessimiste en sortant ! Tant que vous n’avez pas les résultats ne perdez pas espoir! C’est vraiment la leçon que j’en ai tirée ! Les oraux que je pensais avoir ratés je les ai eus et celui qui s’était plutôt bien passé n’a pas été suffisant.

Pensez à cette joie que vous aurez le jour d’un bon résultat final. Tous ces efforts seront récompensés! Lâchez-rien, ça vaut le coup!  »

Maïlis : 

« Je me revois encore le jour où j’ai appris que j’allais à l’oral de Nice. J’étais tellement heureuse, je n’en revenais pas. J’allais alors me présenter à 2 oraux : celui de Clermont-Ferrand et celui de Nice. Enfin deux chances de pouvoir m’exprimer, montrer toute la motivation que j’avais en moi, après trois années intenses de préparation ! Quand je suis allée passer l’oral de Nice, je savais déjà que j’étais admise en école à Clermont-Ferrand. Mais hors de question pour moi de ne pas aller jusqu’au bout, j’avais tellement travaillé en trois ans que je voulais absolument rencontrer les jurés niçois, et surtout, Nice était la ville qui me tenait le plus à cœur. Je me revois ce fameux vendredi matin, à gravir cette rude montée, sous cette chaleur et notre beau soleil, le stress était pourtant bien présent, mais j’avais vraiment hâte de rencontrer le jury. Je vous conseille de prévoir une tenue de rechange (du moins un haut) à cause de la montée, histoire d’arriver un minimum frais/fraîche dans la salle haha.
Après de looongues minutes d’attente, c’est enfin à mon tour ! Quatre personnes devant moi : Deux hommes au milieu et les deux autres femmes aux extrémités de la table. Op op op, pas de temps à perdre : le jury me demande de donner les papiers : carte d’identité, audiogramme de l’ORL. En regardant ma carte, ils ont vu que je venais de Nîmes puis op petite blague sur la féria, ça m’a permis de me sentir un peu plus à l’aise et plus proche des jurés en même temps.
Puis, l’homme devant moi me demande de piocher un texte. C’est un texte sans ponctuation que j’ai dû lire à haute voix, texte que je devais ensuite résumer instantanément et auquel je devais donner un titre. Me voilà lancée dans la lecture, pas évident, car c’est un texte philosophique, mais je pense m’en sortir plutôt bien, puis la dernière phrase est « Ainsi parlait Zarathoustra… » Là, il faut maintenant le résumer. Ouille, pensées philosophiques, idées plutôt abstraites, mais je me lance dans mon résumé. Je dis que ce texte réfère à une notion de bien et de mal, l’homme face à moi : « Oui, pourquoi ? Sur quels éléments vous appuyez-vous pour dire cela ? », Ok je regarde mon texte, je sors quelques mots, quelques phrases, je dis tout ce à quoi ça me fait penser. Puis, toujours le même homme me demande « Savez-vous qui a écrit cet extrait ? » « Oui, Nietzsche ». Ok, cette partie passe très vite, ils n’ont pas l’air mécontents ni enthousiastes. : Chose la plus importante pour cette épreuve : s’entraîner à savoir bien lire un texte sans ponctuation tout en assimilant son sens, du moins global, inutile de rentrer dans les détails !
Deuxième épreuve : Piocher un thème. Alors autant vous dire que je m’étais entraînée pendant plusieurs jours sur les thèmes récurrents de Nice, mais bien-sûr, le jour de l’oral, ça ne tombe pas sur ce que vous avez revu, sinon ce n’est pas drôle hein ? Voici le sujet que je pioche « Le savoir des anciens ». Alors Ok, je me lance, je ne bronche pas, j’évoque tout ce à quoi ça me fait penser, je commence même par donner une définition du savoir. Je vois que, toujours l’homme face à moi, n’est pas satisfait, et il commence à chercher plus loin « Ok, mais ça vous évoque quoi ? qui ? quelle période exactement, donnez-nous une référence, ou un auteur, ou un personnage. » Je réponds toujours instantanément, en disant les choses les plus réfléchies qui me viennent de suite à l’esprit. J’essaie toujours d’argumenter mes choix et mes réponses même si cette épreuve est celle qui m’a paru la plus compliquée. Ils testent surtout nos réactions, la façon dont on va s’approprier le thème, quelles idées on va poser dessus. Ils ne regardent pas qui va être la plus instruite (même si c’est quand même très important !), mais qui va être la plus réactive, spontanée et réfléchie dans sa façon de répondre.
Enfin, arrive le moment où l’on peut parler de nous, de nos motivations, de notre parcours. C’est le moment que j’ai préféré car c’est le moment où l’on peut montrer qui on est, pourquoi on est là, qu’est-ce qui nous a mené jusqu’ici, et surtout pourquoi l’orthophonie. Le jury a été très taquin, les deux hommes me coupaient sans cesse la parole, ou bien parlaient entre eux, je continuais alors de parler, en les regardant toujours bien dans les yeux, et bien-sûr en m’adressant aussi aux deux femmes. J’ai pu me défendre, parler de moi, de mes activités, de la vision du métier que j’avais à ce jour. Le jury rebondit sur les mots que l’on emploie, cherche à vous piéger, parfois va même un peu loin dans leurs questions, mais il faut en profiter, bondir sur l’occasion pour montrer qui vous y êtes, ce que vous avez en vous, et témoigner de toute votre histoire qui a fait que vous êtes cette personne aujourd’hui. Une personne unique qui se distinguera des autres et qui fera de vous une orthophoniste.
Entraînez-vous à dire à l’oral et dans l’ordre tous les concours que vous avez passés, (j’ai dû citer les miens depuis 3 ans, autant vous dire que ça a pris un peu de temps !). Pensez aussi à vos qualités et défauts, réfléchissez-bien à la façon dont vous allez proposer vos motivations aux jurés, n’hésitez pas à raconter une anecdote qui fera qu’ils se souviendront de vous, et surtout, le jury a beaucoup d’humour, alors n’hésitez pas à être joyeux, plein d’humour, cela permet vraiment d’interagir plus facilement avec eux. Soyez franches aussi, ils m’ont demandé si j’avais été admise ailleurs, et ils m’ont dit « Oui oui, vous avez dû leur dire pareil à Clermont-Ferrand, que vous préfériez aller dans cette ville, on nous l’a fait pas à nous, vous nous dites toutes pareil » « Alors déjà à Clermont ils ne m’ont pas posé la question, mais bien-sûr que s’ils me l’avaient posée j’aurai répondu que je préférais Clermont enfin, je suis franche, je ne vais pas vous mentir ! » Réponse du même homme toujours face à moi « Ah, enfin une qui est sincère ! ». J’ai eu également tous types de questions du style : que vous a apporté la prépa, puis la fac, comment avez-vous révisé le concours de Nice, qu’est-ce qui a fait que vous l’avez eu cette année et pas l’année dernière, ou encore « 3 ans ! Mais ce n’est plus de la motivation, c’est de la gourmandise maintenant ! » – LOL – On se calme, on sourit et on réplique !
Enfin, ne vous laissez pas faire, malgré les remarques, malgré les petites messes basses, affirmez-vous. L’oral de Nice est vraiment, selon le ressenti que j’ai eu, un oral où l’on peut se défendre et argumenter, alors saisissez vraiment cette chance !
Dernière petite épreuve, « ah au fait, puisque vous êtes ambitieuse (-on venait de parler de l’ambition juste avant-) écrivez-nous une phrase sur l’ambition ! » et l’homme m’a  « jeté » le papier avec le crayon devant mon nez. Je crois avoir écrit une phrase bateau du style « L’ambition nous permet d’avoir de la satisfaction dans nos expériences professionnelles ». Ils vont regarder la façon dont on tient le crayon, alors gare à vous, ne perdez pas de points inutilement sur cette petite épreuve. Mon oral a duré une vingtaine de minutes. Je suis sortie plutôt avec le sourire, car même si ce que j’avais dit aurait pu ne pas leur plaire, j’avais été moi, et pour moi c’était la chose la plus importante. Les résultats sont tombés 4 jours après. Mon nom était bien écrit sur la liste et ma décision était prise : J’allais faire mes études pendant 5 ans à l’école d’orthophonie de Nice !
Maïlis.  »

Eloïse : 

« La réception de la convocation pour l’oral était un soulagement et, en même temps, une montée de pression supplémentaire car il fallait penser à peaufiner la préparation de cette épreuve. L’oral de Nice était tard dans l’année (début juillet) et arrivait donc après l’accumulation de nombreux échecs à d’autres concours auparavant. Cependant, il ne faut rien lâcher ces derniers jours avant l’oral pour ne pas avoir de regrets.  Restez motivé(e)s à continuer votre préparation aux épreuves orales pour ne pas vous laisser déstabiliser le jour J. Vous êtes à deux doigts de votre rêve. Ce n’est donc pas le moment de vous décourager !

J’arrive donc à Nice la veille de l’oral et je me couche tôt pour arriver la plus reposée possible devant le jury le lendemain.

J’arrive donc à la fac de médecine le matin du dernier jour des oraux après quelques arrêts de tram et la première épreuve de la journée, la fameuse montée de Pasteur. (Prévoyez 5 bonnes minutes de marche depuis l’arrêt de tram et de l’eau).

Nous étions 4 à attendre dont deux pour la même heure. Une première personne est appelée puis c’est mon tour. J’étais à la fois déterminée à convaincre le jury mais aussi angoissée car c’était ma dernière chance de pouvoir intégrer une école cette année. Cependant, il faut essayer d’occulter cette idée de votre esprit et rester tous simplement concentré(e) sur les épreuves qui vous attendent. J’entre dans la salle et découvre un jury de 4 personnes. Ils sont assez souriants. Après avoir réglé tous les détails administratifs (émargement, convocations, vérification de l’audiogramme), ils me disent de choisir un texte sans ponctuation au hasard parmi une pile et de le lire puis d’en faire un résumé. Je commence à lire et me perds dans des phrases qui me semblent ne plus finir. Je termine la lecture et résume ce texte en deux trois phrases peu convaincantes. Un membre du jury me demande de donner un titre puis on passe à l’exercice suivant. Je pioche alors le sujet de dissertation : l’école du futur. Je rentre directement dans le vif du sujet plutôt inspirée mais le jury finit par m’orienter vers un autre angle d’approche. C’était une simple discussion. Dites ce que vous pensez et répondez au jury qui vous orientera là où il voudra vous emmener. Finalement, ils me demandent de leur expliquer comment m’est venue l’envie d’être orthophoniste. Puis ils m’ont posé des questions sur la manière dont je me suis préparée seule car ils semblaient dubitatifs sur le fait que cela soit possible. Ensuite ils m’ont posé des questions sur mes loisirs. La conversation était plutôt agréable car le jury la ponctuait de blagues et ne cherchait ni à m’enfoncer ni à me piéger. Il voulait simplement cerner ma personnalité et comprendre mes motivations. De toute façon, quoi qu’il arrive, gardez le sourire et ne paniquez pas. Je pense que leur objectif est de cerner votre personnalité pour savoir si vous ferez à la fois de bon(ne)s étudiant(e)s en orthophonie mais, surtout, de bons professionnels dans 5 ans. Finalement, ils me demandent d’écrire une phrase philosophique sur un papier et là, le trou noir… Je n’avais aucune idée qui me venait. Finalement, j’ai brodé une phrase qui m’a parue peu convaincante. Cependant je garde le sourire et sort de la salle soulagée que cet oral et en même temps ce marathon de concours soit enfin terminé. Les 3 jours suivants je ressasse et ressasse cet oral qui ne me semblait pas réussi. Je me suis dit que je ne serais jamais admise avec ce que j’avais pu dire. Le mardi après-midi je reçois un mail et je lis « Félicitations vous êtes admise à l’école orthophoniste de Nice ».

 

Elisa :

« Nice a été mon seul oral parmi les 5 concours que j’ai passés cette année-là. Étant de Nice, c’était la ville que je voulais le plus. J’avais commencé à préparer mon oral en même temps que je préparais mes écrits pour ne pas tout faire au dernier moment, mais après avoir appris mon admissibilité, n’ayant jamais passé d’oral seule face à un jury j’ai commencé à beaucoup stresser. Puis, je me suis dit que je n’avais rien à perdre : c’était le seul oral que j’avais décroché, il fallait que j’y aille à 200%.

Mon oral s’est déroulé le jeudi 6 juillet en milieu d’après-midi. Je suis arrivée à la fac de médecine de Pasteur avec 1h d’avance histoire de repérer les lieux et de déstresser au maximum. Je suis passée la première de mon groupe. Je suis rentrée dans la salle plus motivée que jamais, le sourire aux lèvres.

Face à moi 4 personnes : 2 femmes et 2 hommes qui m’ont mise de suite très à l’aise. Une fois les papiers donnés, l’oral a commencé (tout se déroule très très vite).

  • Un texte sans ponctuation pioché au hasard à lire à voix haute, puis à résumer. Quand j’ai vu le texte sous mes yeux je me suis rendu compte que c’était un texte que j’avais déjà lu… Il était déjà tombé l’année dernière mais malheureusement je l’avais lu de travers et ne sachant pas comment le résumer je l’avais laissé tomber. Je m’en suis énormément voulu. J’ai d’ailleurs retrouvé ce texte :

« Je l’ouvris au hasard. Les caractères m’étaient inconnus. Les pages, qui me parurent assez abîmées et d’une pauvre typographie, étaient imprimées sur deux colonnes à la façon d’une bible. Le texte était serré et disposé en versets. A l’angle supérieur des pages figuraient des chiffres arabes. Mon attention fut attirée sur le fait qu’une page paire portait, par exemple, le numéro 40514 et l’impaire, qui suivait, le numéro 999. Je tournai cette page ; au verso la pagination comportait huit chiffres. Elle était ornée d’une petite illustration, comme on en trouve dans les dictionnaires : une ancre dessinée à la plume, comme par la main malhabile d’un enfant. »

L’inconnu me dit alors :

– Regardez-la bien. Vous ne la verrez jamais plus.

Il y avait comme une menace dans cette affirmation, mais pas dans la voix. Je repérai sa place exacte dans le livre et fermai le volume. Je le rouvrai aussitôt. Je cherchai en vain le dessin de l’ancre, page par page. Pour masquer ma surprise, je lui dis :

– Il s’agit d’une version de l’Écriture Sainte dans une des langues hindoues, n’est-ce pas ? »

Je ne me souviens même plus du titre que j’ai donné, j’ai tenté de le résumer en 2, 3 phrases, sans grande conviction. Je pense avoir raté cette première partie mais je ne me suis pas laissée démonter. J’ai quand même voulu tout donner pour le reste. J’ai essayé de me montrer le plus confiante et détendue possible même si dans ma tête j’étais un volcan en ébullition.

  • Un sujet pioché au hasard sur lequel il faut disserter. Je suis tombée sur « la mode chez les enfants ». Plutôt soulagée par rapport aux sujets qui peuvent tomber, j’ai commencé par une approche globale puis je me suis attaquée au vif du sujet. C’est l’épreuve qui a duré le plus longtemps. Le jury rebondit énormément sur ce que vous dites et pose beaucoup de questions, souvent en vrac l’une n’ayant aucun rapport avec la précédente. Ils ont aussi contré certains de mes arguments pour voir si j’étais sûre de moi. Ils vous testent beaucoup sur vos réactions.
  • Une phrase à écrire sur un petit papier avec une connotation (picturale, astronomique, maritime…). J’ai eu droit à la connotation artistique. Ils vérifient la tenue de votre stylo et vous demande de signer le papier.

La dernière épreuve était celle que j’ai préférée : l’entretien et les motivations. C’est la partie sur laquelle je misais le plus. Ils cherchent à savoir qui vous êtes et pourquoi vous êtes là. Ayez une attitude naturelle et spontanée. On m’a demandé pourquoi j’avais choisi un bac S, quelles études j’avais faites après mon bac pourquoi et comment j’en étais arrivée à l’orthophonie, depuis quand je passais les concours, quels concours j’avais passés (ils vous les demandent TOUS, UN PAR UN !), si j’avais fait une prépa, pourquoi Nice a été ma seule admissibilité, comment j’avais préparé le concours de Nice. On m’a aussi beaucoup questionnée sur mes loisirs.

L’oral se termine au bout de 20 minutes. J’ai essayé de sourire tout le long de l’épreuve et d’être détendue même quand ce que je disais n’était pas forcément bien.

Il faut garder confiance en soi et être très motivé. Ils aiment beaucoup l’humour et n’hésitent pas à vous déstabiliser (un membre du jury regardait son téléphone pendant que je parlais). Faites bien attention à tous les regarder car certains sont plus attentifs que d’autres. Je suis sortie plus ou moins satisfaite de mon entretien. J’ai appris (après un long week-end d’attente) 5 jours plus tard que j’étais admise sur liste principale. C’est un moment qui restera gravé dans ma mémoire.

Ça n’arrive pas qu’aux autres, restez déterminé et motivé, quoi qu’il arrive battez vous !!! Et n’oubliez pas que le travail paie.

A l’année prochaine »

Alba:

 » J’étais convoquée à 16h. Pour arriver à la fac, il faut prendre le tram direction Hôpital Pasteur et descendre au terminus, puis monter pendant environ 10 min jusqu’à la fac de médecine. Normalement, les salles d’oral sont au RDC. Je me souviens avoir été perdue alors ça peut servir 😉 Conseil : prévoir un haut de rechange ou du déo après la montée de Pasteur qui est très pentue et difficile à gravir surtout à la période des oraux qui ont lieu l’été. Personnellement, je suis venue en robe au moins je n’avais pas chaud.

Quand je suis arrivée, il y avait déjà quelques filles qui attendaient donc j’ai pu discuter avec certaines, ce qui m’a changé les idées. 5mn avant que l’on m’appelle, j’ai essayé de m’isoler, de fermer les yeux et de me concentrer sur ma respiration pour faire le vide et me détendre. Conseil : répétez-vous des choses positives ! Ça marche vraiment ! Même si vous n’avez pas confiance en vous, dites-vous dans votre tête que ça va aller, ou des phrases simples comme « je vais y arriver », « j’en suis capable », « je suis détendue » pour vous conditionner et arriver sereine devant le jury.

Vint le moment tant redouté : je suis appelée. Devant moi, le jury se compose de deux hommes et de deux femmes.  Ils me demandent de me présenter et prennent mes bilans ORL et ophtalmologique (pensez à prendre rendez-vous tôt car les cabinets se remplissent vite, personnellement je suis allée sur Doctolib et j’ai pu avoir un rendez-vous rapidement). Personnellement je n’avais pas fait de bilan orthophonique en faire un est toujours mieux pour s’assurer qu’il n’y a pas de problème.

Ils me tendent un texte sans ponctuation d’environ 5 lignes. Cela parlait d’un garçon qui s’appelait François. Ils me demandent de le lire à haute voix, puis de lui donner un titre. Je n’avais pas vraiment d’idée et j’ai commencé à hésiter puis finalement je me suis lancée, j’ai répondu vraiment spontanément « Sacré François ! ». J’étais gênée mais ils ont trouvé ça original et marrant, ça a détendu l’atmosphère.

Ensuite, j’ai pioché un papier, c’est la fameuse « dissertation orale ». Je suis tombée sur un sujet vraiment pas facile : la responsabilité politique… J’ai essayé tant bien que mal de m’en sortir mais je n’étais pas à l’aise avec le sujet. Je n’avais pas vraiment révisé cette partie, j’avais juste lu quelques articles d’actualités sur certains thèmes cités dans les témoignages… Je comptais plutôt sur la spontanéité et sur ma culture générale.

Ils sont passés à autre chose quand ils ont vu que je radotais. Ils m’ont posé des questions sur mes hobbies, sur ma personnalité, pourquoi je voulais rester à Nice, si j’avais déjà été acceptée ailleurs (si oui, trouvez des arguments caractéristiques de la ville ou du centre de formation pour convaincre le jury). C’est surtout un des deux hommes qui parlait, alors qu’une des deux femmes était muette et me regardait avec insistance. Conseil : regardez tous les membres du jury même s’ils ne parlent pas !

Je pense que c’est cette partie-là qui m’a fait gagner des points car j’ai essayé d’être toujours souriante, d’avoir une touche d’humour et de ne pas être timide ! À ma grande surprise, le sujet de l’orthophonie n’a pas du tout été abordé ! Je pense qu’ils cherchent avant tout à savoir qui vous êtes.

À la fin, ils m’ont demandé d’écrire une phrase en rapport avec le sport, d’écrire mon nom et prénom puis de signer.

Au final j’ai eu 52,5/100 à l’oral et j’ai été sur liste principale ! Mon principal conseil : soyez spontané(e)s et n’essayez pas de jouer un rôle, ils le verront automatiquement et essaieront de creuser. N’ayez pas non plus peur de dire que vous êtes stressé(e)s, ils ont vu de nombreux candidats avant vous !

Bon courage à tous ! Alba »

 

Célia :

« Bonjour les filles ! Je m’appelle Célia. Je suis actuellement en première année d’orthophonie à Nice. J’ai obtenu un Bac Es. Après mon bac, j’ai validé une première année en Sciences du Langage. Je me suis ensuite engagée dans une préparation durant deux ans : la première année, je n’ai obtenu aucun écrit et donc aucun oral. Durant ma seconde année de préparation, j’ai eu l’écrit de Bordeaux mais je n’ai pas été accepté à l’oral ainsi que l’écrit de Nice et son oral !!!!!Les résultats de Nice tardent beaucoup mais il faut y croire jusqu’au bout et notamment après avoir eu les écrits ! Il ne faut pas se décourager et j’en suis la preuve ! La récompense est à la clé !Mon oral à Nice était prévu pour fin juin/ début juillet ! La semaine était banalisée pour les oraux et nous étions au courant des résultats dans le courant de la semaine suivante (Cette étape-là était plus rapide, le suspense avait assez duré!).

Je suis alors allée à Nice accompagnée d’une fille de ma préparation et de sa maman. Nous logions dans deux hôtels différents. Etre seule la veille d’un oral n’est pas facile, mais j’avais profité de ma soirée pour prendre soin de moi et relire quelques exercices pour le lendemain. Mon oral était prévu pour 14h mais je me suis présentée à l’université vers 10h30 (oui le stress m’avait un peu envahi ahah) ! Un dame qui faisait alors passer les oraux aux filles qui attendaient dans le couloir m’a demandé à quelle heure je devais passer. Je lui dis à 14h et elle m’a spontanément proposé de passer la dernière de la matinée à 12h. J’ai répondu oui car cela m’arrangeait de passer avant pour terminer plus tôt ! Je suis alors rentrée à 12h dans une petite salle avec un jury composé de 4 personnes ! Deux femmes et deux hommes ! Les deux hommes étaient au milieu et les deux femmes sur les côtés ! Tous avaient comme un rôle : la dame de gauche paraissait compatissante, le monsieur de gauche parlait souvent et avait un air un peu moqueur, le monsieur de droite ne me portait presque pas d’attention (il tayait ses crayons) et la dame de droite me regardait mais paraissait plutôt hautaine et exaspérée. Le monsieur de gauche, qui m’a posé quasiment toutes les questions, m’a d’abord demandé de me présenter. Il était assez incisif, il ne prenait « aucune pincette » pour s’adresser à moi ! On m’a ensuite demandé de lire un texte sans ponctuation (je m’étais entraînée avec des textes sans majuscule, sans ponctuation, avec des mots collés). Attention, il faut se concentrer sur la lecture mais aussi sur le sens ! Puisqu’on m’a aussi demandé ce que j’avais compris du texte une fois ma lecture terminée ! On m’a ensuite demandé d’écrire une phrase à connotation amicale (je m’étais entraînée à ce genre de phrases : je prenais des phrases avec de nombreuses connotations : scientifique, amicale, musicale, mathématique, joviale, triste…). La tenue du stylo est importante dans cet exercice ! Après ces petits exercices, un réel échange a commencé. Le jury m’a questionné sur mes loisirs, mon parcours scolaire et professionnel… Ils se sont intéressés à moi ! Ils m’ont ensuite posé une question qui m’a un peu déstabilisée : Qu’apporteriez-vous de plus que les autres filles à la promotion 2017/2018 des orthophonistes de Nice ? Je pense qu’il faut répondre assez spontanément en essayant tout de même de se mettre en valeur ! Ils recherchent des personnes authentiques et non conformées à des discours de préparation. Les membres du jury m’ont ensuite demandé mes qualités et mes défauts. J’ai répondu honnêtement sans vouloir cacher mes défauts et je pense que c’est ce qu’ils attendaient. Ils m’ont enfin surpris quand ils m’ont annoncé d’un coup que l’entretien était terminé. Vingt minutes s’étaient écoulées mais je n’ai pas vu le temps passé ! Ils ont fini en me demander si j’avais quelque chose à ajouter ! Je pense qu’une petite phrase s’impose ! Manière de leur faire retenir qui on était et de leur montrer notre motivation !!! Bon courage à celles qui lisent ce témoignage et croyez en vous ! 🙂  »

Léa L:

« Et me revoilà… J’espère que pour vous les écrits se sont bien passés, mais si vous lisez mon commentaire, c’est que vous avez réussi cette partie ! Bravo !!! Courage, plus que l’oral !!!

L’oral de Nice se déroule à la faculté de médecine, qui se situe tout en haut d’une colline !!! Et oui, vous l’aurez bien compris, il y a une grosse montée (à faire à pied puisqu’aucun bus ne monte jusque là !!!). Alors premier conseil (et je pense que toutes les filles vont vous le donner), amenez avec vous une tenue de rechange. Partez avec de l’avance, prenez votre temps pour faire la montée (pour des filles comme moi venant de villes où tout est plat, ça n’est pas facile !!!). Dès que vous arrivez à l’endroit du crime, vérifiez évidemment où est votre salle et partez aux toilettes vous changer. N’oubliez pas le déo hihi !L’année dernière, le jury de l’oral se composait de 4 personnes : deux femmes aux extrémités (l’une était une psychologue spécialisée en neuropsychologie) et deux hommes au centre (l’un était un pédiatre). L’une des deux femmes s’occupait de la partie administrative, et me regardait constamment, en me souriant beaucoup (je peux vous dire que ça me rassurait vachement !). L’autre femme écrivait et ne me regardait quasiment jamais ! Les hommes quant à eux ont été les plus coriaces avec moi : l’un n’écrivait rien et ne me regardait pas (j’avais l’impression qu’il s’ennuyait beaucoup – je ne vous raconte pas la panique qui montait alors en moi !!!) et l’autre homme n’arrêtait pas de rebondir sur tout ce que je disais en me posant des questions et en me taquinant. Je répondais alors à ses questions avec franchise, je lui disais ce qui me passait par la tête.Concernant l’épreuve en elle-même, elle n’a duré qu’une dizaine de minutes et elle s’est déroulée en 4 parties.

  • Première partie : lecture d’un texte (d’une quinzaine de lignes) sans ponctuation. Attention, sans ponctuation signifie sans points, sans majuscules et sans accents. Mais le texte sur lequel je suis tombée contenait des espaces (je vous dis ça car pour préparer cet oral, je n’arrêtais pas de demander autour de moi s’il y avait des espaces ou non – car la difficulté n’est plus la même). Ayez une lecture fluide et faites attention à votre posture ! A la fin de la lecture, je devais résumer le texte en quelques phrases et lui donner un titre. Pour le titre, évitez de reprendre exactement les mêmes mots que le texte, essayez d’être un petit peu original (je sais que ça peut être dur dans ce genre de moment mais essayez !).
  • Deuxième partie, je devais piocher un thème au hasard, et je devais discuter dessus pendant environ 3 minutes (autant vous dire que vous n’avez pas le temps de vous étaler). Me concernant, je suis tombée sur le thème de la crise économique. J’ai alors commencé à donner la définition d’une crise en générale, en donnant des exemples, puis j’ai spécifié en parlant de l’économie, en donnant les causes et les conséquences de la crise économique, selon moi bien sûr. Pendant 3 minutes, aucun des jurys ne m’a interrompu, puis, lorsque j’avais fini d’exposer mes idées, un des hommes m’a posé des questions du style : comment pouvons-nous résoudre la crise économique ? Il faudrait récupérer de l’argent… mais alors… comme 2/3 des habitants de la France sont « aisés », faut-il leur enlever de l’argent ? Ne vont-ils pas se rebeller ? Alors il faudrait peut-être enlever de l’argent au pauvre ? Mais comment puisqu’ils n’ont rien ? J’ai très vite compris que le juré voulait me piéger mais j’ai su exposer mes arguments et je ne me suis pas laissé démonter !
  • Troisième partie : l’autre homme prend la parole. Vous devrez écrire une phrase à connotation… Venant de Paris, il me dit « pourriez-vous écrire une phrase typiquement parisienne ? » « Euh oui bien sûr » je lui répondis sans avoir aucune idée de quoi écrire ! Je sors alors une phrase toute bête… Dans cette épreuve, les jurés vous regarderons attentivement pour observer votre manière de tenir le stylo ! Faites donc très attention ! Si vous avez un doute sur votre façon de tenir le stylo, n’hésitez pas à demander à votre entourage, ou aux professeurs de votre prépa.
  • Quatrième et dernière partie, votre présentation. Les questions qui m’ont été posées sont : quel bac avez-vous fait ? Pourquoi orthophoniste ? Quels sont vos défauts ? Pourquoi Nice ? Combien d’écrits et oraux avez-vous eus ? La distance ne vous fait pas peur ? Comment pouvons-nous être sûr que vous resterez à Nice pour les études et après ? Durant cette partie, ne leur donnez pas des réponses de type « prépa », soyez naturel, honnête et spontané !!! Oubliez tout ce que vous avez appris durant votre année de prépa (je sais que ça peut être très dur) et soyez original. Le but de cet oral est de vous démarquer des autres !

Je crois que j’ai fait le tour pour l’oral (je suis désolée si ce témoignage est un petit peu trop long mais cela me fait plaisir de pouvoir vous aider et je sais que les témoignages sont d’une aide précieuse !). N’oubliez pas votre sourire chez vous, soyez enthousiaste et montrez-leur que vous voulez être orthophoniste !!!D’ici là, reposez-vous bien.

Je vous fais de gros bisous et vous souhaite bonne chance pour cet oral (n’hésitez surtout pas à nous contacter si vous avez des questions !!!).

Léa »

Léa P :

Salut à toutes !

D’abord, félicitations à vous toutes, vous avez déjà passé ce fameux écrit et vous avez toutes vos chances d’intégrer l’école de Nice, alors courage !!

Je venais de terminer ma première année de prépa à Nantes l’année dernière, lorsque j’ai reçu le fameux mail avec la convocation pour l’oral de Nice… sur 12 concours écrits passés, seul celui de Nice a été fructueux pour ma part. Je me voyais déjà redoubler à la vue de mes classements aux autres concours, donc ce mail a été un réel soulagement !

J’ai donc tout de suite contacté ma directrice de prépa, qui m’a fait travailler l’oral pendant 1 semaine et demie. J’étais convoquée le premier jour des oraux, donc je n’avais pas de temps à perdre. Je vous conseille de travailler les thèmes à disserter surtout, en demandant à pleins de personnes de votre entourage d’écrire des thèmes qui leurs viennent à l’esprit et ensuite d’en parler devant eux pendant 5 min spontanément. De plus, entraînez-vous à faire une présentation orale sur votre motivation, mais sans réciter quelque chose par cœur, plutôt en interaction avec une personne (10min max). Enfin, vous pouvez trouver des textes sans ponctuation sur internet. Il faut vous entraîner à les lire de façon fluide et à les résumer et les titrer directement après.

Lors de mon arrivée à la faculté de médecine, il faisait déjà très chaud (je pense que c’est mieux de s’habiller une fois à la fac) et les couloirs me paraissaient un peu vides. En effet, peu de personnes se présentaient ce jour là et j’étais seule à attendre à 14h dans le couloir. Une personne du jury est venue me chercher après 20 minutes d’attente, je suis rentrée en respirant un bon coup et en me disant qu’il fallait tout donner ! Après avoir dit bonjour aux 4 personnes (2 hommes, 2 femmes) je me suis assise et on m’a d’abord demandé les papiers (carte d’identité, audiogramme, convocation). Un des membres du jury a directement rigolé en voyant la carte d’identité (j’étais très jeune sur la photo) et a commencé à blaguer sur ça ! Cela m’a bcp détendue et je me suis dit qu’il fallait que je prenne dans le « bon sens » ces petites remarques. Il m’a ensuite directement demandé de me présenter brièvement. J’ai donc dit mon nom prénom âge, que je venais de faire une année de prépa à Nantes et que j’étais originaire de Vendée. Ils ont tout de suite rebondit sur ça, en me disant que je venais de loin etc, et j’ai saisi l’opportunité pour dire que j’étais tellement motivée et que la distance ne me dérangeait pas.

-la première épreuve a été celle de la lecture du texte sans ponctuation. J’ai raté un peu cette épreuve en butant sur certains mots et en ne réussissant pas vraiment à résumer le texte par la suite qui parlait d’amour et de relation avec un amant il me semble, je n’étais pas convaincue de ce que je venais de donner, et je me suis dis qu’il fallait que je me ressaisisse !

-ensuite, j’ai tiré un papier au sort : « la totalitarisme ». C’était le sujet à disserter et j’appréhendais cette épreuve, mais bizarrement je me suis mise à parler spontanément en donnant des exemples historiques de totalitarisme et en différenciant à la société actuelle démocratique et avec ce qui différait entre les deux. A partir delà, il y a eu un réel échange entre le jury et moi sur la démocratie d’ajd. Il faut surtout, je pense, définir brièvement le sujet et ensuite le présenter actuellement en donnant pourquoi pas son opinion puis amener d’autres possibilités d’opinions directement. Le jury veut surtout que vous soyez spontané et ouvert à différents points de vue. A la fin, le jury m’a demandé d’écrire une phrase démocratique et j’ai écrit un truc bidon sur les élections et le nouveau président Macron. Ne vous inquiétez pas, cette épreuve est là pour évaluer votre tenue du crayon et votre posture seulement.

-enfin, la dernière partie de l’oral est arrivée : les questions sur la motivation. Le jury m’a posé différentes questions : combien de concours passés/combien d’admissibilité/pq seulement Nice a mon avis/mes qualités et défauts/ce qui m’avait poussé à devenir ortho/est ce que j’étais vraiment prête a venir vivre 5 ans loin de ma famille/ ce qui pourrait me porter préjudice en tant qu’ortho dans ma personnalité etc… j’ai beaucoup aimé cette partie car j’ai senti un réel échange avec les 4 membres du jury (seuls les deux hommes parlaient, les deux femmes prenaient des notes). Je les ai trouvés drôles mais assez « piquants ». Ils ne me laissaient pas « déballer » mon discours de À à Z et préféraient me poser des questions en rebondissant sur ce que je disais, mais toujours de façon assez drôle et je suis rentrée un peu dans leur jeu, ce qui m’a bcp détendue.

L’oral est passé très vite (15minutes seulement) et je suis sortie en les remerciant avec un grand sourire. J’étais plutôt contente de l’échange qu’il y avait eu, et j’avais pu me présenter naturellement. En revanche, j’étais déçue de la partie lecture de texte et résumé mais je garde un bon souvenir de l’oral. Les résultats devaient ensuite être donnés le vendredi (5 jours après) mais suite à un problème informatique nous avons reçu le mail le mardi 11juillet, + d’une semaine après mon oral.. j’étais très stressée et je ne faisais que me remémorer mon oral en me disant que j’avais oublié certaines choses essentielles sur moi etc.. et finalement… le mail avec « félicitations » est arrivé!! J’étais tellement heureuse et soulagée alors que je n’y croyais plus vraiment après tous ces résultats négatifs. Je vous conseille vraiment de croire en vous jusqu’à la dernière minute!! En plus, les notes de l’écrit sont cumulées à celles de l’oral à Nice et on reçoit le détail par mail, c’est vraiment ma note d’oral qui m’a permis d’être sur la liste principale à une super place, car mes notes d’écrit étaient vraiment limites. Donc ne négligez pas cette partie orale, entraînez vous pour les épreuves techniques et ne récitez pas quelque chose d’appris par cœur pour la partie motivation. Je vous laisse mon adresse mail (leaporcher@gmail.com) si vous avez d’autres questions, que ce soit sur l’organisation de l’oral, le contenu ou autre il n’y a aucun souci, je répondrai avec plaisir.

Vous y êtes presque !!! Je vous souhaite plein de réussite et j’ai déjà hâte de vous retrouver l’an prochain !! Courage ! »

Marie B : 

L’oral de Nice était ma deuxième expérience ayant passé l’oral de Besançon quelques jours avant…
J’étais convoquée le matin du premier jour de la semaine d’oraux.
Il faisait vraiment chaud et j’avais en tête la colline à gravir pour arriver à la fac de médecine !
Premier conseil que je peux vous donner : prévoyez une tenue de rechange, ne mettez pas vos talons et optez pour une valise à roulettes… 😂
Je suis donc arrivée en avance, suis passée par les toilettes pour me rafraîchir, changer de chaussures, dernier petit coup de déodorant et me voici devant la salle. En ce qui concerne la tenue, je vous conseille réellement de rester vous même et de choisir des vêtements dans lesquels vous êtes à l’aise ! Pour ma part c’était un jean foncé, un haut coloré à manches courtes et des chaussures ouvertes noires.
Un monsieur a ouvert la porte, je respire un grand coup et entre avec un grand sourire : « BONJOUUUUR » !
Devant moi, 4 personnes : 2 femmes et 2 hommes, assis les uns à côté des autres.
On me propose rapidement de m’asseoir. S’en suit le côté administratif (certificats médicaux, carte identité etc)
Et l’oral commence : « d’où venez vous ? » (De Normandie !) « Oulala, vous devez avoir chaud » -rires- (Ehhhhh oui). J’ai compris qu’ils cherchaient à me mettre à l’aise et ce premier échange m’a plutôt détendue…
Premier exercice : je pioche un texte sans ponctuation. Je le lis, lui donne un titre et le résume en une phrase. Bon, cette épreuve ne m’a pas réellement inspirée, texte sur les arbres, les chênes etc. Le monsieur écrivait mot pour mot ce que je disais sans réagir.
Ensuite, je pioche un sujet à discuter… Malheur, je tombe sur « le totalitarisme ». J’essaie de dire quelque chose, je ne suis pas à l’aise (la culture générale n’est pas mon fort) et ne tiens que 30 secondes. Me voyant dans l’embarras, on me propose de repiocher. J’accepte et tombe sur « traverser dans les clous »… Bon, bon, bon… Là, c’est ta dernière chance, je me lance, j’essaie de définir le sujet, de faire des rapprochements avec des scènes de vie etc.
Dernier exercice : « prenez la feuille devant vous, le crayon à papier, écrivez une phrase à connotation autoritaire et signez en bas de la feuille ». Je pense qu’ils vérifient la tenue de votre stylo, votre posture et votre écriture sur une feuille blanche sans ligne alors entraînez-vous un petit peu.
On passe alors à la partie motivation :
– Combien et quels concours avez-vous passé ? On demande vraiment de citer toutes les villes…
– Combien d’admissibilités ?
– Vous avez surement dit à Besançon que vous iriez chez eux, vous allez donc nous dire aujourd’hui que si vous aviez le choix, vous viendriez à Nice ?
– Comment l’orthophonie ?
– Que pouvez vous apporter à l’orthophonie ?
– Quelles sont vos qualités ? Et vos défauts ?
– Pourquoi 3 ans pour décrocher un oral ?
– Quels sont vos loisirs ?
Cette partie fut un réel échange, détendu. Pour ma part, le jury a vraiment cherché à me connaître, se sont intéressés à moi, ont fait 2/3 petites blagues et rigolaient entre eux. Restez vous-même ! A certains moments, l’un des deux hommes me piquait un peu, me reprenait, me coupait mais toujours gentiment. Il m’a charriée sur ma réponse pour le « totalitarisme ». Je répondais franchement, avec le sourire et en maintenant mon regard.
Après 30 min d’oral, ils m’ont remerciée, avec le sourire. Je les ai remerciés à mon tour, leur ai dit que je serais ravie de les revoir au mois de septembre. Ils ont rigolé de bon coeur et je suis sortie.
J’ai appris la semaine d’après que j’étais admise sur liste principale… La joie, le soulagement ! Et cerise sur le gâteau, au final, je suis classée 9 ème sur 800 candidats ! Certes, on se dit que les concours c’est aussi une part de chance mais le travail paye énormément.
Ne baissez jamais les bras, vous méritez autant que les autres votre place à l’oral alors battez-vous, restez naturel(le) et sachez que le jury de Nice vous accueille vraiment avec de la bienveillance !
Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas 😉
A très vite,
Marie B. »

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